Dionne au pied du podium

tour-de-beauce_signature-custom3MONTRÉAL (Sportcom)Charles Dionne (Fly V Australia) est passé bien près de monter sur le podium, mercredi, à Thetford Mines, à la deuxième étape du Tour de Beauce. Le cycliste de Saint-Rédempteur a pris le quatrième rang de la course de 161 kilomètres en terminant à 3 secondes du vainqueur, l’Australien Darren Lapthorne. Le porte-couleur de l’équipe Rapha Condor a devancé au sprint le Néo-Brunswickois Phil Cortes (Garneau-Club chaussures-Ogilvy Renault).

Chez les autres Québécois, Martin Gilbert (Planet Energy) est 8e, Simon Lambert-Lemay (Équipe du Québec) 16e, Ugo Lapierre (Équipe du Québec) 30e, Raphaël Gagné (Équipe du Québec) 39e, Keven Lacombe (Planet Energy) 44e, Aroussen Laflamme (Garneau-Club chaussures-Ogilvy Renault) 45e et William Goodfellow (Équipe du Québec) 47e. À noter que tous ces coureurs qui pointent dans les 50 premiers de l’étape ont terminé dans le peloton principal.

Au classement général, le Suisse Danilo Wyss conserve le maillot jaune grâce à une avance de 7 secondes sur le Sud-Africain Darren Lill (Team Type 1). Le Canadien Ryan Roth (Planet Energy) est troisième à 9 secondes. Dionne (à 4 min 45 s) est le meilleur Québécois en 16e place, tandis que Gilbert est 25e, également à 4 min 45 s.

L’échappée du jour s’est formée au 30e kilomètre lorsque Peter Stetina (Felt-Holoweko Partners-Garmin U 23) et Darren Lapthorne ont pris la fuite pour ensuite être rejoints, quelques kilomètres plus tard, par Phil Cortes. Entre-temps, les BMC ont contrôlé l’écart avant que les Planet Energy n’organisent la chasse qui a failli rattraper les trois fuyards à une vingtaine de mètres de la ligne d’arrivée.

«Je ne me sentais pas super bien, du moins pas aussi bien que lors des dernières semaines. À 15 kilomètres de la fin de la course, quelqu’un a foncé dans mon dérailleur arrière et il touchait aux rayons de la roue, a souligné Dionne. J’ai arrêté pour essayer de le replacer, mais sans succès. Un coéquipier m’a ramené dans le peloton, sauf que j’ai dû garder le même braquet jusqu’à la fin.»

Deuxième meilleur Québécois de l’étape, le Châteauguois Martin Gilbert aurait aimé que l’étape connaisse un dénouement différent.

«Pour la fin de l’étape, nous pensions que nous avions des chances avec Keven (Lacombe) et moi, alors nous chassé pour revenir sur l’échappée. Malheureusement, aucune équipe n’a pris le relais, a-t-il commenté. C’était un peu frustrant, mais nous avons tout de même continué jusqu’au bout où il nous a manqué un peu. C’est sûr que lorsque l’on n’essaie rien, on n’a rien. Pour notre part, on ne subit pas les courses, on les faits. Notre premier objectif était de protéger Ryan (Roth). Il peut bien faire au contre-la-montre et grimpe très bien.»

Le classement général sera assurément remanié à l’issue de l’étape de jeudi où les coureurs s’attaqueront à un parcours de 155 kilomètres, départ à Saint-Georges et arrivée au sommet du mont Mégantic, où les grimpeurs colombiens seront à surveiller.

Les impressions de Raphaël Gagné

«Une autre journée qui s’annonçait difficile avec plusieurs côtes de moyenne durée. L’étape est partie très rapidement et le rythme fut très soutenu pour les premiers 35 km. J’ai beaucoup forcé la note en début d’étape, essayant à plusieurs reprises de partir en échappée. Seulement trois coureurs ont réussi à créer l’échappée décisive, ensuite les équipes importantes dans le peloton ont seulement contrôlé la course. À partir de ce moment, mon objectif était de rester près de l’avant du peloton pour éviter les cassures en cas de vents de côté où les cyclistes font la bordure.

«J’ai terminé 39e rentrant dans le peloton principal dans une fin de course au sprint, et trois secondes derrière l’échappée des trois coureurs. C’était pour moi la première fois que j’étais dans une course où le peloton était neutralisé par les coureurs afin d’arrêter «pisser», loin de l’individualité des courses de vélo de montagne auxquelles je suis habitué. Une autre neutralisation a eu lieu au 80e kilomètre alors que l’on avait cinq minutes pour traverser un pont de bois qui était très glissant et jugé trop dangereux.

«J’ai eu de bons feeling tout au long de cette course de quatre heure et je suis donc prêt pour la grosse étape de montagne, demain, alors que trois longues côtes nous attendent, dont le Mont-Mégantic, à la fin des 155km de cette 3e étape», indique Raphaël Gagné, dans son commentaire d’après-course.

Étiquettes : , , ,

Laisser une réponse

XHTML: Tags utilisables: <a href="" title=""> <abbr title=""> <acronym title=""> <b> <blockquote cite=""> <cite> <code> <del datetime=""> <em> <i> <q cite=""> <s> <strike> <strong>