«La prochaine saison (2010) sera très importante, pour la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), avec la présentation, au Québec, de nombreux évènements majeurs dont deux étapes du Pro Tour (Montréal et Québec, en septembre) et les Championnats mondiaux de vélo de montagne (Mont-Sainte-Anne)», mentionnait, en substance, André Michaud (photo), le président de l’organisme, dimanche, lors du brunch du Mérite cycliste québécois.
La FQSC devra déployer toutes ses énergies et celles de centaines voire de milliers de bénévoles, pour mener à bonne fin toutes ces missions qui garderont la compétition cycliste à l’avant-plan pendant une bonne partie de l’année.
La plupart des autres grand évènements seront de retour (Tour de Beauce, Tour de l’Abitibi, Tour du Grand Montréal…) et le calendrier provincial, encore une fois, comptera plusieurs centaines de courses, un peu partout au Québec.
«La Fédération est en santé, tant au niveau financier qu’au niveau du membership, avec plus de 9000 membres, mais il faut continuer d’améliorer les services offerts, notamment auprès de la clientèle cyclosportive qui se fait de plus en plus importante», a également mentionné André Michaud, dans son allocution aux quelque 330 convives, qui prenaient place dans la grande salle de l’Hôtel des Seigneurs, à Saint-Hyacinthe.
En entrevue, après la cérémonie de remise des plaques aux lauréats 2009, est revenu sur ce volet cyclosportif, précisant que la FQSC «mettrait en place ce qu’il faut pour améliorer la situation de ceux qui, de plus en plus nombreux, font du vélo non seulement pour garder la forme mais aussi pour le «challenge» compétitif bien encadré».
La FQSC entend donc répondre aux attentes de ces «clubs cyclosportifs qui sont venus nous voir» en leur donnant accès, entre autres, à des assurances, à une meilleure sécurité et en voyant à la formation d’entraîneurs qualifiés.
Quant aux commissions d’orientation de chaque secteur (route, montagne, BMX…), qui étaient en réunion, la veille, elles ont fait le point sur la règlementation, la gestion du calendrier et leurs leurs objectifs de développement pour 2010. «Un des défis importants quenous aurons, en 2010, c’est l’entrée du BMX aux Jeux du Québec. Comme c’est le cas pour toutes les autres disciplines cyclistes, il faudra s’assurer d’avoir des délégations complètes pour garder notre place», a indiqué André Michaud.
Les communications
Il ne semble pas, cependant, que l’aspect communications ait été abordé très sérieusement, par les commissions d’orientation, selon ce qui s’est dégagé de ce bref entretien avec André Michaud. Un peu dommage. Trop souvent, même si SDV*MAG a fait des efforts incroyables pour donner plus de visibilité au cyclisme québécois, dans la dernière année, de nombreuses activités se sont encore tenues de façon hyper discrète, en 2009. Outre les parents…
Et SDV*MAG ne peut être partout en même temps… quoique nous ferons de gros efforts, en 2010!
Une politique de communication s’impose. Exemple? Les résultats devraient être envoyés aux médias qui le désirent dans les deux heures (maximum) suivant toute compétition. SDV*MAG, en tout cas, le souhaite… même s’il risque, ainsi, de perdre plusieurs exclusivités!
Autre exemple? SDV*MAG a contacté plus de 100 clubs et organisations associés au cyclisme, au terme de la saison 2009: quatre ont répondu!
Difficile de développer un sport dans l’anonymat.
Pour nous joindre: clemelin@sdvmag.com .
Je suis d’accord avec l’aspect communication. Je suis d’ailleurs curieux d’avoir des exemples d’évènements qui sont tenues de façon hyper discrètes.
Pour ce qui est de la politique des résultats en 2 heures, est-ce qu’une telle politiques existe dans d’autres sports? En tous cas, elle est certainement intéressante!
De nombreuses courses cyclistes ont lieu sans qu’une seule ligne ne soit écrite ou qu’un seul mot ne soit dit, dans les médias. Conséquence, il n’y a que les parents et quelques amis le long des parcours. Les grands événements, ça va… mais les autres, où l’on voit des jeunes qui ont besoin d’encouragement pour persévérer, faut se battre pour avoir des informations, avant et après. Quant aux résultats, hockey, baseball, football, soccer… tous s’organisent pour informer les médias sans tarder. J’en sais quelque chose puisque j’ai travaillé dans un quotidien pendant 34 ans. C’est pour ça que ces disciplines ont leur place dans les pages réservées au statistiques et qu’elles bénéficient d’une couverture régulière. La régularité, évidemment, va dans les deux sens. Le cyclisme? À part quelques exceptions, c’est pauvre, très pauvre. SDV*MAG a fait et continuera de faire des efforts mais, souvent, le message ne passe pas, les appels multiples ne sont pas entendus. Faut que ça change car si l’on se fie seulement sur ce qui vient d’en haut, la base, tôt ou tard, va s’écrouler.