Le vélo, selon les rumeurs, est un moyen de transport en bonne et due forme, au même titre que les autos, les motos, les camions…
De nombreux pays l’ont compris. Scandinaves, en particulier. Ici, le vélo dérange. Encore !
Une balade du dimanche m’a encore démontré qu’on accuse un incroyable retard dans la place accordée au vélo, sur la toile des transports de la région de Québec.
La preuve ? Pourquoi faut-il attendre trois séries complètes, dans toutes les directions, pour avoir le feu vert (piétons et cyclistes) au croisement Hamel et Duplessis ? Par beau temps, ça peut toujours aller, mais, en hiver, 4 minutes sur un coin de rue, à -20 degrés Celsius… Est-ce dû au fait que ce carrefour est à cheval entre deux municipalités – L’Ancienne-Lorette et Québec – qui, depuis des mois, sont engagées dans un combat de coqs contre-productif?
Au retour, plus de veine, quelqu’un avait appuyé sur le bouton avant nous. L’attente ne fut que de trois minutes et 15 secondes !
Entretemps, on avait dû se taper deux séries complètes, pour les autos, au croisement de la 41e rue et du boulevard Henri-Bourassa.
Après, on va se demander pourquoi les cyclistes ne respectent pas le Code de la sécurité routière. Le respect, il me semble, ça fonctionne dans les deux sens.
Ce n’est pas tout de faire des pistes cyclables. Il faut qu’elles assurent une fluidité de transport adéquate et sécuritaire. Il faut qu’elles soient nettoyées. La bande cyclable sur Saint-Paul, dans le fief lorangerois, est, disons-le, en mauvais état. La suite, direction est, en pleines terres labeaumiennes, sur Père-Lelièvre, n’est guère mieux. Cailloux, éclats de verre… se succèdent sur plusieurs kilomètres.
Dans la même veine, le lien cyclable entre Michelet et Père-Lelièvre, près de l’Aréna Gaétan-Duchesne, qu’est-ce qu’on attend pour le remettre en état ?
Irresponsable
Si, règle générale, je peux prendre la défense des cyclistes… il reste quand même quelques (plusieurs) imbéciles dans la confrérie. Corridor du Littoral, secteur Beauport… la signalisation est claire. Un tunnel, étroit, nous force à ralentir, à suivre la file. D’autant plus que, à cause d’une courbe, on ne voit pas ce qui s’en vient. Ben non, il fallait qu’un « pressé » nous dépasse, ur la gauche, dans la voie inverse… Que serait-il arrivé si, pendant cette manoeuvre irréfléchie de dépassement, un cycliste s’était pointé, à bonne vitesse, dans l’autre voie ? J’aime autant ne pas y penser…
Des têtes de noix, y’en a partout !