Pour cette semi-classique belge, nous avions 200km à franchir sur un circuit qui comprenait plusieurs monts difficiles.
Avec du soleil et peu de vent, la course est partie rapidement à un rythme soutenu. Ce n’est qu’après 100km de course, qu’un groupe d’une dizaine de coureurs s’est finalement détaché. Cependant, nous arrivions rapidement dans les premières difficultés de la journée. Ils ont donc été repris sous les attaques au sein du peloton. C’est à ce moment que la vraie échappée du jour est partie avec mon coéquipier Vincent Jérôme au sein de ce groupe.
Durant les kilomètres suivants, je suis resté au-devant de peloton pour débuter les monts bien placé. J’ai toujours réussi à être dans les 30-40 premiers, mais je n’arrivais pas à me faufiler pour être dans les 15 premiers.
Vers la fin, nous avons enchaîné le Vieux Kwaremont, mont en pavé de 1,1km de 4 à 12% d’inclinaison, et de suite après le Paterberg, mont en pavé de 365m de 13 à 20%. J’ai bien monté et j’ai même gagné des places dans le mont, mais il m’en manquait un peu pour pouvoir basculer avec la tête au sommet du Paterberg. Mon coéquipier Alexandre Pichot a lui été capable de se détacher et partir avec un groupe.
Pour les 25km restant à la course, j’ai suivi quelques attaques, mais étant donné que j’avais deux coureurs à l’avant, il ne fallait pas que je roule. Bien vite, nous avons vu que nous ne reviendrons pas sur les échappées et je me suis donc contenté de terminer la course à l’arrière du peloton. Je suis content de voir que mes bonnes jambes étaient revenues aujourd’hui. La première partie de course rapide m’a permis de me remettre en jambe et j’ai été agréablement surpris de voir que je pouvais bien monter dans les monts difficiles.
Espérons que je récupère bien pour vendredi alors que je participerai au Grand Prix E3. C’est une course WorldTour qui est très difficile avec beaucoup de monts et secteurs pavés.