Il ne manque que les souliers ! Avec le casque ajouté à sa ligne de vêtements en 2012, Apogée peut vêtir, à son enseigne, le cycliste de la tête aux pieds. Maillot, veste, cuissard, bas, casque, manchettes, jambières et gants, tout y est ! On aura même droit à des lunettes, prochainement…
Pendant une bonne partie de la saison 2012, les gants Apogée, de conception italienne, ont été mis à l’essai par l’auteur de ces lignes.
Voici les impressions qui se dégagent de cet essai…
À l’instar de tous ces articles dont le cycliste a besoin, le choix ne manque pas, quand vient le temps d’acheter une paire de gants. On dirait que toutes les compagnies en font !
L’idée, croit-on, c’est de permettre une homogénéité dans le coup d’oeil et la qualité du produit, de permettre au consommateur de se vêtir convenablement au même endroit.
On connaît déjà la collection de vêtements Apogée; les gants sont à l’avenant. Avec une petite touche pour se démarquer. Ou l’absence de touche, dans ce cas-ci, car on a décidé de laisser la bande velcro de côté pour l’ajustement final du gant. C’est nettement plus élé-gant ! L’influence italienne, signée Teo Sporte.
Un peu serré au poignet, quand on y insère la main, mais on apprécie vite le confort et le coup d’oeil que ça donne. D’autant plus que les velcros, quand ils sont de moins bonnes qualité, ont parfois tendance à se détacher sans raison. Le corollaire, c’est que, pour retirer le gant, il faut tirer un peu plus fort. C’est là que les deux bandelettes placées sous l’oriculaire et le majeur sont appréciées. Je recommanderais à la plupart des cyclistes de prendre une pointure de plus, sinon le gant sera peut-être trop serré.
Le tissu – polyester/lycra – du dessus est souple et extensible. Il est accompagné de l’incontournable pièce de ratine qui entoure une bonne partie du pouce, fort utile pour essuyer la goutte qui tombe du nez.
Une partie de la paume est faite de polyuréthane bosselé, pour assurer une meilleure prise, modérément matelassée d’une mousse sans mémoire – pas assez si vous recherchez le confort d’un oreiller. Préférable, à mon avis, aux tissus plus rugueux qui ont la désagréable particularité d’accumuler les liquides (sueur, breuvage…) et les odeurs qui s’en suivent, nécessitant, ainsi, des lavages fréquents et provoquant une usure prématurée. Le reste de la paume est complété par un tissu finement perforé (filet de nylon), qui, comme le dessus du gant, sèche rapidement, après une ondée.
Dernier point, le prolongement de la paume vers le poignet protège ce dernier quand, par exemple, on tient les cocottes. Et ça peut être très utile, à l’ordinateur, si vous égarez votre tapis de souris !
Points forts
– le choix des tissus
– le prolongement au poignet
– les bandelettes pour retirer le gant
– belle allure
Points faibles
– le rembourrage de la paume pourrait être plus généreux (longue distance)
– un peu serré au poignet… conséquence de l’absence de bande velcro
À 29$, c’est un produit intéressant.
Une note de 9/10.