BAIE-SAINT-PAUL – C’est un spectacle à couper le souffle, que le champion canadien espoir en titre a fait vivre à tous les spectateurs qui étaient présents au critérium, dans la mignonne ville de Baie Saint-Paul, ce samedi, lors du Grand Prix de Charlevoix.
Ayant pris les choses en main dès les premiers tours, Arnaud Papillon (Garneau Club Chaussures) a initié la première échappée accompagné d’un de ses coéquipier ainsi que de Pierre-Étienne Boivin (Team spirit) et Mathieu Roy (Le Gaspésien). Même si ces quatre hommes de tête, ne cessaient d’augmenter leur avance sur le peloton, cela, n’était pas suffisant pour le victorieux.
« J’ai eu le sentiment que les gars dans l’échappé voulaient cesser de prendre leurs relais et je me suis dit que je devais tenter ma chance. » C’était là, le coup de mort pour tout le reste des compétiteurs, car Papillon s’est envolé à vif avec élégance et ce, pour le dernier quart de la course.
« Lors des cinq derniers tours, je savais que j’allais pouvoir me rendre seul à la ligne », affirmait celui qui allait presque réussir à prendre un tour sur le peloton.
Du côté féminin, les choses ont été parfaitement en contrôle pour l’équipe Atrium-CC2R, qui ne s’est à aucun moment sentie menacée par les autres compétitrices du critérium de 15 tours. « J’ai eu la chance de prendre de l’expérience dans les pelotons internationaux lors de mon séjour en Europe ce printemps, ce qui me donne davantage de confiance à ce jour », expliquait Anne-Marie B. Morin, la gagnante de l’épreuve.
L’athlète de Québec a donc été en mesure de prendre le dernier virage avec une vitesse fulgurante en pôle position, ce qui a fait que personne n’a été en mesure de la devancer. C’est donc sa coéquipière Virginie Gauthier, qui a pris la deuxième place et Myriam Gaudreault, (Rocky Mountain Desjardins Valeurs mobilières) qui a complété le podium.
Une mission de course ainsi que de soutien
Ce week-end, il ne faudra pas omettre de surveiller, l’équipe Franco-Japonaise qui est dirigée par l’ancien coureur Amossois, Sébastien Pilote. Fuji-Cycling Time se sont bien débrouillés, ce soir, lors du critérium, mais selon Pilote, ce sera demain que se joueront les vraies cartes pour eux. « Je suis content de pouvoir leur faire vivre l’expérience cycliste au Québec et c’est aussi très stimulant pour l’organisation d’avoir plusieurs nationalités dans le peloton », ajoute celui qui n’a pas qu’une mission de course en tête.
En effet, celui qui a quitté Amos pour aller s’établir au Japon depuis quelques années, veut encourager les malheureux sinistrés du 11 mars 2011. « Demain, mes coureurs seront davantage dans leur créneau, car ils sont tous de très bon grimpeurs », ajoutait le vétéran. Il ne va pas sans dire qu’il risque d’avoir beaucoup de mouvement lors de l’épreuve sur route de dimanche, et ce, tant du côté des hommes que des femmes.
En fait, Sébastien est de Val-d’Or… 🙂
Audrey, dans le feu de l’action, a confondu… mais c’est quand même rassurant d’avoir des lecteurs éveillés ! Merci de préciser…
oui, c’est pas grave, ça reste en Abitibi 🙂
J’ai fait une bonne entrevue avec Sébastien, jeudi, vs son équipe au Québec pour le prochain mois… très sympathique.
Et puis, c’pas de sa faute, 90 % des coureurs abitibiens viennent d’Amos comme c’est là 🙂