La saison 2012 de vélo de montagne est terminée depuis peu. Pour certains « accros », elle se poursuivra, même sur la neige, mais ceci relève de cas particuliers dont on aura peut-être l’occasion de parler, un de ces quatre. C’est de la prochaine saison « normale » dont il faut maintenant parler.
Car, déjà, des gestes concrets ont été posés, des décisions ont été prises, en vue de la saison 2013. Gestes et décisions qui ont été le fruit de réflexions, de consultations et d’échanges avec le milieu.
Bref entretien, derrière un bol de soupe (pour l’auteur de ces lignes), avec le directeur technique du secteur Hors-route à la Fédération québécoise des sports cyclistes, Bruno Vachon. L’homme qui occupe aussi le poste de directeur général adjoint à la Fédé, n’est pas sans savoir que pour maintenir l’intérêt et assurer le développement d’un sport, il faut être à l’écoute… et il faut bouger. Le vélo de montagne a connu une baisse, un peu partout, ces dernières années, il faut « en profiter pour se remettre en question et non pas attendre que le cycle soit terminé ».
Une tournée en région amorcée au début du mois de septembre lui aura permis de présenter certains projets mais, surtout, de prendre le pouls de ceux qui vivent sur le terrain. L’un de ces projets, qui deviendra réalité en 2013, en montagne, c’est le transfert du chronométrage à une entreprise spécialisée. « Nous pourrons, ainsi, nous concentrer sur l’essentiel, le développement, la formation des entraîneurs, des officiels… plutôt que déménager, installer et démonter de l’équipement », confiait, en substance, Bruno Vachon. Et les résultats, personne ne s’en plaindra, seront disponibles en temps réel.
Il y a quelques années, il n’y avait qu’une compagnie qui offrait ce service, au Québec. Elles sont maintenant plus nombreuses et la Fédé a pu en contacter quelques-unes avant de faire son choix, en conformité avec les exigences normales de la discipline et le budget disponible, évidemment….
On veut aussi porter une attention particulière à la place des jeunes, ceux de 10 à 12 ans, en particulier, car « c’est une période critique », pour eux. Il faut, estime Bruno Vachon, ramener le côté festif du vélo de montagne à l’avant-plan, faire en sorte que le volet compétitif se fasse selon un format plus décontracté, moins « coupe-du-mondialisé » et organiser des événements « moins classiques », plus « populaires ».
Ci-dessous, vidéo-entrevue avec Bruno Vachon…