Backcountry.com vient tout juste d’ouvrir deux nouvelles boutique: HuckNRoll.com, pour le vélo de montagne; et RealCyclist.com, la première boutique dédiée uniquement à la route selon le communiqué… Rien de moins vrai la première que nous avons ouverte chez SDV date de 2002 :-). En 2007, on y offrait , par ailleurs, exclusivement des produits de Campagnolo, FSA, ItalCycle, LAS ainsi que nos produits maison. Encore aujourd’hui, nous y offrons que des vélos de routes et des produits maison.
Ces deux nouveaux sites viennent s’ajouter à ceux déjà existants de Backcountry.com’sChainlove.com (vélo de montagne) et Bonktown.com (route). Deux nouvelles additions qui viennent donner un peu plus de poids en ligne à l’entreprise.
Toujours selon l’entreprise, HuckNRoll tiendra plus de 6000 produits en inventaire provenant de plus de 130 marques. Au menu, Shimano, Race Face, Truvativ, Avid, Easton, Gravity, Fox Racing, Troy Lee Designs, POC, Sombrio, Dakine, Endura, Zoic, Santa Cruz, Intense, Titus, Look et Rocky Mountain.
Pendant ce temps, Realcyclist.com tiendra un inventaire similaire avec des produits tels que Pinarello, Colnago, Look, Litespeed, Campy, Shimano, Zipp, FSA, Castelli, Hincapie, Craft et Capo Forma.
Comme promotion de lancement, les 20 premières personnes à y dépenser plus de 1000$ chez RealCyclist.com recevront un ensemble d’équipe Realcyclist.
Ceci étant, je ne suis pas certain de la stratégie marketing mise en oeuvre par Backcountry.com : sur leur blogue corporatif on peut lire:
Local shops won’t have the size you need or the color you want in stock, and you’ll have to wait a month for the warehouse to drop it in the mail. Some of them employ a bunch of assholes who condescend to talk to you about bikes you’re prepared to drop two-month’s salary on and slam the door in your face when you stop back in to buy an $8 spare tube. They’re not open 24 hours, and if you live in a rural area you might not even have a place within hours that stocks high-end bikes.
Il me semble que ce soit quelque peu exagéré, gratuit et que ça manque énormément de classe. La directrice des communications a même dû mettre un peu d’eau sur le feu dans les commentaires.
Soyons clairs et honnêtes, le web apporte sont lot d’heureux et de mécontents. Pour lancer une marque ou pour offrir des fins de lignes, il n’y a pas mieux pour le consommateur. Mais supporter l’économie locale a une certaine valeur. Si ce n’est que pour le développement des équipes et du sport en général.
En attendant, est-ce que quelqu’un peut aviser les distributeurs canadiens que le $ a encore augmenté un brin… Les prix pourraient redescendre… du moins aussi rapidement qu’ils ont monté l’automne dernier. Ce n’est pas pour rien que les gens courent les «deals» sur le net et, en fin de compte, c’est tout votre réseau qui en souffre et ça finira par vous rattraper tôt ou tard. La dernière fois que j’ai regardé, la grande majorité des ventes qui se perdent ici son faites à l’extérieur du pays…