Gagnant du Tour de Québec 2011, Bruno Langlois (Garneau Québecor) n’allait surtout pas laisser passer l’édition 2012 du Tour de Québec Desjardins sans y laisser sa marque ! Ce qu’il a fait avec brio, vendredi, en gagnant la deuxième étape du Tour, à Saint-Joachim, devant son bon ami et ancien coéquipier, David Boily (SpiderTech C10).
Coureur aguerri, Langlois a choisi son heure, pour imposer sa loi, en fin de course, après le spectacle hallucinant de son coéquipier Rémi Pelletier-Roy, qui s’est sauvé pendant quatre tours, après avoir gagné le sprint intermédiaire, au septième passage d’un parcours qui en comptait 13 (8,6 km par tour).
La troisième place, sur le podium, est revenue au Trifluvien Émile Jean (Ekoï.com/Gaspésien), champion canadien junior sur route, en 2011.
Connaissant les qualités athlétiques de Rémi Pelletier-Roy, qui a tenu une avance plus ou moins confortable, pendant sa cavale, plusieurs se demandaient s’il pourrait tenir le coup pendant une cinquantaine de kilomètres – on ne sait jamais – mais le principal intéressé, ne se faisait pas d’illusions. « Je savais que mes chances étaient minces », a-t-il avoué à l’animateur Marc-Wayne Addison, après la course. Mais il voulait imposer un certain rythme et laisser la chance à ses coéquipiers de prépaper la fin de la course. « C’est mission accomplie, on (l’équipe Garneau Québecor) garde le jaune ! » Et lui-même n’est pas reparti les mains vides car il a hérité du maillot noir, remis au coureur le plus combatif de l’étape.
Cinquième de la deuxième étape, à 32 secondes du vainqueur, Hugo Houle (SpiderTech) porte le maillot jaune après deux étapes et plusieurs observateurs lui accordent de bonnes chances de creuser l »écart, samedi, lors du contre-la-montre.
L’Américain Adam St. Germain (CCB Racing) avait lancé les opérations en restant aux avant-postes pendant quatre tours, avant qu’Antoine Matteau prenne les devants au sixième passage, devant l’église de Saint-Joachim.
Courageux, face à l’adversité, le coureur junior David Fugère, qui avait chuté et brisé son dérailleur dès le premier tour, lors de la première étape, à l’Île d’Orléans, n’a jamais voulu abandonner et il s’est présenté au boulot, pour la deuxième étape, vendredi. La veille avait pourtant été assez éprouvante, avec 130 bornes de vélo en solitaire sur un vélo limité à une seule vitesse. Il sera donc au bloc de départ, samedi matin, pour le contre-la-montre qui sera disputé sur le boulevard Champlain, à compter de 9 heures.
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