David Veilleux nous raconte…
Pour débuter le circuit de Lorraine, la première étape comportait 166km surun parcours qui est typique à cette région française : de bonnes côtes de 1à 3 km de long, parsemées de routes qui ne sont jamais plates et de quelques secteurs bien exposés au vent. La course a été active dès le départ. Après 30 km, un groupe de 4 coureurs est finalement parti et n’a jamais pris plus de 3 minutes d’avance puisque la formation Landbouwkrediet s’est chargée de les garder dans la mire.
Le groupe de tête a été repris après environ 90km de course. Ensuite, les attaques ont repris de plus belle avec quelques groupes qui se sont formés, mais qui sont revenus. Avec 25km à faire, un groupe d’une quinzaine de coureurs a pris le large. Étant juste derrière, j’ai suivi une
contre-attaque de trois coureurs qui tentait de le rejoindre. À l’avant, j’avais mon coéquipier Antony Charteau, mais étant donné la taille du groupe, j’ai cru bon d’essayer de revenir sur eux avec mes collègues d’échappée. En plus il ne restait pas beaucoup de kilomètres à la course et
si le peloton se relevait, je craignais que ça soit la bonne échappée. J’ai pris des relais soutenus, mais la cohésion dans notre groupe n’était pas très bonne. J’ai donc essayé de voir si le peloton réagissait, et j’ai bien vu que nous serions repris.
Dans les 15 derniers kilomètres, il y avait deux bonnes montées, puis l’arrivée était une ascension de 2,5km à 5%. J’ai réussi à m’accrocher au groupe de tête jusqu’à la flamme rouge, mais après je n’ai pas été capable de suivre parce que j’ai laissé pas mal de cartouches tout au long de l’étape en essayant de couvrir les attaques. J’ai terminé à 58 secondes du vainqueur.
En général, je suis satisfait de mon étape. J’avais de bonnes jambes et je passais bien les côtes. Peut-être que je n’aurais pas dû tenter de faire la jonction à moins de 25 km de l’arrivée, mais au moins j’ai essayé et cela va me servir d’expérience pour les prochaines courses.