David Veilleux nous raconte…
Nous avions au menu pour cette deuxième étape un parcours de 168km sur le même relief que la veille, soit de grandes routes toujours inclinées et quelques côtes de 2-3km. Après environ une trentaine de kilomètres, un groupe de quatre coureurs est parti et la formation du maillot jaune, FDJ, s’est chargée d’emmener le peloton. Cela faisait bien mon affaire puisque j’avais les jambes raides suite aux efforts de la veille et cela m’a pris plusieurs kilomètres avant de me sentir mieux.
Nous avons donc roulé au train la majeure partie de l’étape, mais à environ 60 km de l’arrivée, l’équipe FDJ a arrêté d’imposer le rythme. Il y a donc eu plusieurs attaques et j’ai fait mon travail en couvrant plusieurs attaques, mais m’assurant de ne pas trop en faire en même temps. Nous avions encore 3 bonnes montées à gravir et je me sentais assez à l’aise pour toujours être au-devant de la course. Malgré les nombreuses attaques, le peloton est resté groupé et nous sommes arrivés pour un sprint massif. Dans les 10 derniers kilomètres, j’étais avec mes coéquipiers Sébastien Chavanel et Yohan Gène pour les aider à se placer pour le sprint. Par contre, nous nous sommes perdus dans les 5 derniers km étant donné qu’il y avait
plusieurs vagues dans le peloton.
À deux kilomètres de la ligne, j’ai réussi à revenir dans la roue de Chavanel, mais au même moment, nous avons monté un petit faux plat et j’ai perdu contact avec lui. Ensuite, gêné par une chute, et je n’ai pas été en mesure de remonté. Au final, c’est Chavanel qui remporte de belle façon l’étape, tandis que je termine au sein du peloton.
L’étape s’est bien déroulée de mon côté. J’ai été en mesure d’être bien présent dans les dernières ascensions, mais j’ai manqué un peu de force à la fin pouvoir m’accrocher à la roue de Seb.
Demain c’est l’étape reine de ce Circuit de Lorraine avec ces 206 km et l’ascension de 3 petits cols dans les Vosges. Je ne sais pas trop à quoi m’attendre puisque c’est la première fois
de la saison que je vais faire une course avec un tel relief.