David Boily devra finir la 42e Vuelta a Colombia U23 par ses propres moyens car il est le seul de son camp à rester dans la course, à l’issue de la quatrième étape, mercredi.
«Nous venons de finir la quatrième étape et il ne reste qu’un cycliste du Québec dans le peloton, David Boily», indique Mauricio Garzon, qui accompagne l’équipe dans un rôle d’assistant-entraîneur et d’agent de liaison. Mauricio Garzon est un Colombien qui étudie présentement à Montréal.
«Le niveau ici a été très dur pour eux, explique notre correspondant. Comme tu sais, les parcours des quatre premières étapes n’etaient pas favorables pour nos cyclistes. Nous avons fait des parcours de 150 km dont 40 km de montagne à tous les jours. Trois des cyclistes de l’équipe viennent de commencer leur saison alors que les cyclistes colombiens en sont déjà à leur quatrième ou cinquième course de l’année.
«En plus Jean Michael Lachance et Éric Boily ont eu des problèmes mécaniques, ce qui a provoqué leur abandon (arrivée hors-délai).»
David Boily, quant à lui, continue de surprendre, voire d’épater tous les observateurs. «Je veux souligner encore une fois, la performance de David, insiste Mauricio Garzon. Et, en plus, son attitude professionnelle, qui a été reconnue par plusieurs entraineurs, journalistes et cyclistes du peloton.»
La quatrième étape, un difficile parcours de 167,2 km entre Florencia et Tres Esquinas a été remportée par Carlos Betancourt en 4h13:31.
Christian Montoya, avec un chrono identique, l’a suivi au fil d’arrivée, douze secondes devant Edison Mahecha à 12 s. David Boily s’est classé au 50e rang, à 23:58.
Au classement général, même ordre et mêmes coureurs que pour l’étape, Betancourt devance Montoya par huit secondes, Mahecha, par 12. David Boily est en 56e position à 1h08:40.
La cinquième étape, jeudi, sera la plus longue du tour avec 221 km à parcourir entre La Plata et Natagaima. Vendredi, journée plus «tranquille» avec un contre-la-montre de 20,8 km, entre Betania et Yaguare. La Vuelta prendra fin samedi avec un critérium de 92 km à Neiva, «heureusement, sur un terrain plat», ajoute Mauricio Garzon.
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