À la retraite, peut-être, mais pas encore mort! Surtout quand il s’agit de pédaler.
En ce vendredi 2 juillet, sortie de 100 km, sur la route 138, direction, Grondines. Un aller-retour pour aller voir les nouvelles installations de la halte-vélo, au 55, Chemin du Roy. Pas piquée des vers! Les gens de Portneuf aiment les cyclistes. Pas de doute! Mais il faudrait l’indiquer, clairement, qu’il s’agit d’une halte où le cycliste est l’objet de certaines attentions…
Passons au vif du sujet.
Crétin # 1: chemin faisant, direction ouest, à la hauteur de Cap-Santé, juste pour m’étriver, un motocycliste se colle à mes côtés (environ 30 cm) et «rince» sa bruyante monture, juste pour me faire sursauter. C’est quoi, l’idée…
Crétin # 2: chemin faisant, direction ouest, à la hauteur de Portneuf, nous croisons un cycliste, équipé de sacoches et tout le bataclan, qui roule, allègrement, avec les écouteurs aux oreilles… sans casque. C’est quoi, l’idée…
Crétins # 3-4-5-6-7-8…: les gros «machos» qui ne daignent même pas te regarder, quand tu les croise, et qui, bien sûr, ne daignent pas répondre à tes salutations… C’est quoi, l’idée…
C’est aussi le genre de cycliste qui ne se préoccupe que de lui-même. Vous vous souvenez, l’histoire de «cul»?
Moi, je salue tout le monde, peu importe leur monture.
Grrrrrr.
Et le vainqueur est… le crétin n°2 : ses écouteurs l’empêchent d’entendre la moto du crétin n°1 et lui permettent d’ignorer les salutations des cyclistes civilisés…
Personnellement, je t’avoue qu’à Montréal, je ne salue pas systématiquement les cyclistes que je croise, à cause des trous dans la chaussée, tout d’abord (trop dangereux de lâcher son guidon), et ensuite parce que trop rares sont ceux qui daignent me répondre (mon vélo n’est pas assez léger à leur goût, et moi je dois être trop lourd…)! Mais en région, j’ai toujours un petit geste amical…
Bonjour Christian,
Je m’en confesse, j’ai été un peu dur car, ces temps-ci, plusieurs l’auront compris, je suis un peu «fru». Il m’arrive, à moi aussi, selon l’état de la chaussée, de préférer ma sécurité aux mondanités. Sur un boulevard à six voies, je n’attends pas de retour d’appel! Mais en campagne…
J’ajouterai que la majorité des cyclistes sont réceptifs et n’hésitent pas à partager leur «bonheur». Mais il y a une catégorie qui ne répond pas. Le phénomène se reproduit dans le milieu des motocyclistes. Les propriétaires de Harley ne saluent pas la lie!