Italie, le jeudi 19 avril 2012 – Un parcours de 167 kilomètres avec deux difficiles ascensions était prévu aujourd’hui pour la troisième de quatre étapes du Tour du Trentin (Giro del Trentino), une course à laquelle l’équipe cycliste canadienne SpiderTech participe, cette semaine.
Le plan était une fois de plus d’être actif dans l’échappée qui arriverait très tôt et tenter de remporter le sprint « Inter-Giro », au mi-parcours de la course. Le synchronisme n’était pas du côté de SpiderTech, une fois de plus, aujourd’hui, alors que tous les sept coureurs ont attaqué ou ont suivi des attaques.
Finalement, une échappée de cinq coureurs s’est séparée du peloton après seulement 10 kilomètres de course. L’écart n’est jamais passé à plus de deux minutes, puisque l’équipe Champion Systems a également raté cette attaque. Au sommet du classement de l’Inter-Giro, ils ont chassé avec férocité afin de ramener cette échappée avant le sprint.
Cette rupture du peloton a finalement été reprise sur la première ascension. L’équipe SpiderTech a fait un excellent travail pour bien positionner son leader David Boily (photo) pour la dernière montée exténuante d’un gain d’altitude de 1000 mètres sur une distance de huit kilomètres. Le peloton s’est divisé sur la première montée, mais avec l’aide de leurs coéquipiers, Boily et Brian Vandborg ont été en mesure de prendre part au groupe de tête très sélect.
David dit : « Cette montée était quelque chose d’incroyable, comme je n’en avais jamais vu avant. C’était tout simplement incroyable. »
« C’était absolument hallucinant! Même avec un braquet de 39×32, je cherchais les encore des vitesses plus faciles. J’ai grimpé à 7 km/h pendant 10 kilomètres. Il m’aurait fallu un pédalier compact, c’est certain et je ne savais pas que de telles bosses pouvaient exister! Malgré cela, la forme s’en vient et les jambes étaient au rendez-vous », a commenté avec fierté à l’agence Sportcom, celui qui a toutefois vu ses coéquipiers Caleb Fairly et Lucas Euser abandonner en cours d’étape. Dans la dernière ascension du jour, le Québécois a roulé en solo. « Il n’y avait absolument aucun groupe sur la route et c’était presqu’un contre-la-montre. Tout le monde a souffert et c’était chacun pour soi. »
Le propriétaire de l’équipe Steve Bauer était sur place pour témoigner de la montée. « Cette ascension est presque trop difficile pour être incluse dans une course, a-t-il commenté. Les gars ont dû se lever et y mettre 100% d’efforts. Nos gars ont utilisé des cassettes Shimano DuraAce et Deore 36×32 — de l’équipement de haut de gamme, et même cela n’était pas suffisant. »
Boily reste en lice parmi les trois principaux cyclistes dans le classement du « Meilleur jeune », ce qui devient maintenant l’objectif primaire de la dernière étape de vendredi, qui se termine sur le Pordoi Passo à plus de 2000 mètres d’altitude. La météo prévoit de la pluie, ce qui pourrait surement se traduire en neige en montagne, et être une autre étape épique à ce Giro del Trentino.
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