Le projet de vélodrome, en Beauce, à l’évidence, ne laisse personne indifférent.
Il est toutefois désolant de lire autant de propos réducteurs venant d’individus qui, pourtant, devraient être les premiers à sauter dans le train. À mettre l’épaule à la roue.
C’est avec des gens qui ont des idées, de l’audace et de la persévérance que l’on bâtit une société saine, équilibrée, dynamique et productive.
En quoi le projet beauceron peut-il, de façon péremptoire et sur un ton parfois condescendant, être balayé du revers de la main quand on ne se donne même pas la peine de l’analyser sérieusement? On ne parle pas, ici, d’un équipement à vocation unique en plein milieu d’un champ, même si certains propos nous laissent croire que la Beauce, c’est presque l’Antarctique.
Et puisqu’on y est; les distances, l’éloignement des collèges et des universités… Sachez que l’Université Laval, l’Université du Québec et sa branche de Lévis, les cégeps de Lévis-Lauzon, de Sainte-Foy et F.-X. Garneau sont à une heure ou moins de Saint-Georges où, soit dit en passant, il y a quand même quelques institutions d’enseignement. Que fait-on du temps perdu dans les bouchons de circulation dans la région métropolitaine? Ciel, trouvez d’autres arguments!
Le bassin de population? Ça voudrait dire que rien n’est viable en dehors des grands centres? Que les régions sont condamnées à vivoter, à se vider de leurs meilleurs éléments, à mourir? Allons donc!
La rentabilité? Ça se mesure comment la rentabilité sociale?
La viabilité? Un vélodrome intégré à un concept multidisciplinaire, élément d’un ensemble ouvert à tous, douze mois par année, a certainement plus de chances de s’en tirer qu’une piste qui ne repose que sur elle-même.
Les coûts? Tout coûte plus cher dans les grands centres ou en périphérie.
Les échecs du passé? Ma foi, il y a longtemps qu’on aurait rayé le Québec de la carte!
La réussite est le lot de ceux qui ne reculent pas devant les premières difficultés. J’en sais quelque chose, car j’oeuvre dans le milieu du sport depuis plus de 35 ans. En 1993, quand j’ai participé au démarrage du projet de la Piste Jacques-Cartier/Portneuf, on me traitait de rêveur. Quinze ans plus tard, le Québec est tapissé de voies cyclables! Évidemment, on ne parle pas de la même clientèle, mais on ne parle pas, non plus, du même investissement. Quelques millions de dollars, sur les 43 projetés, pour l’ensemble du projet beauceron.
Pour reprendre les propos de Josée Robitaille: «Qu’est ce que vous avez à perdre à croire à la réalisation d’un projet du genre? De quoi avez-vous peur? Qu’est ce qui vous menace là-dedans?»
Un peu de calme, s’il vous plait! À défaut de participer, laissez les acteurs se manifester et, au besoin, retourner à leur planche à dessin…
Pour joindre l’auteur de ces lignes:
418-877-8937
« Le bassin de population? Ça voudrait dire que rien n’est viable en dehors des grands centres? Que les régions sont condamnées à vivoter, à se vider de leurs meilleurs éléments, à mourir? Allons donc! »
C’est justement ça le problème, le bassin… ça réponds pas à nos préoccupation se genre de réponse.
Combien de gens qui reste dans le coin de Bromont font de la piste hein?!
j’adore les gens qui ne sont jamais sortis de leur île et qui croient que rien n’existe ailleurs qu’à Montréal. Des projets d’infrastructures comme le vélodrome à Saint-Georges peuvent mener vers un développement du sport étude et autres organisations sportives sérieuses. De plus, Québec n’est qu’à 1 heure de Saint-Georges, pourquoi les athlètes de Québec ne viendraient-ils pas s’entraîner sur la piste en Beauce.
Non mais c’est à croire que Montréal sont jaloux des gens qui ont le « gutts » de mener à terme un tel projet.
no offense
Je viens de Québec… oups hein!
« De plus, Québec n’est qu’à 1 heure de Saint-Georges, pourquoi les athlètes de Québec ne viendraient-ils pas s’entraîner sur la piste en Beauce. »
C’est exactement la même chose avec Bromont… Bromont est seulement à 1h-1h15 de route de Montréal, personne va aller faire 2h30 de char aller-retour un soir de semaine pour faire de la piste nom-de-dieuze!
Vincent, pour suivre votre raisonnement, il faudrait dire qu’il est ridicule d’avoir un aréna, un stade de baseball et un terrain de soccer dans une petite ville et pourtant il en pleut au Québec. D’accord le hockey est (était) une religion, mais pour le baseball…
Si Saint-Georges veut s’offrir un vélodrome couvert pourquoi pas. Ils ont l’équipe pour l’utiliser et y organiser des événements de calibre.
Ça n’empêche rien a Montréal de déposer et de réaliser un projet.
Il y a 20 ans, si on avait dit: « pas la peine votre projet c’est voué à l’échec » à l’organisation du Tour de Beauce, il n’y aurait pas de course aujourd’hui. Pourtant, c’est une des belles épreuves que nous avons au pays.
Bromont, toujours l’excuse Bromont…. un vélodrome EXTÉRIEUR est le gros de son problème. Pas la distance. L’été je ne vois pas grand avantage à faire de la piste. L’hiver, l’automne et le printemps j’aimerais ça! Je payera pour ça… 1hre de route, je connais des milliers de personnes qui font ça même plus pour aller skier 2 fois par semaine dans les Laurentides ou au massif dans la région de Québec!
Je me pose quelques questions à propos de la faisabilité de ce concept. On y aménagerais vélodrome et patinoire dans un même lieu. Selon les illustrations que j’en ai vue, la piste entoure la patinoire. Rapelez-vous la température, le taux d’humidité et les gaz dans l’air lors de votre dernière visite à l’aréna. Est-ce souhaitable pour les cyclistes ? Pas vraiment. Et ce l’est encore moins pour le vélodrome s’il possède une surface de bois (Pas d’impact s’il s’agit d’une surface de béton mais c’est moins intéressant). Qu’en dîtes-vous ?
tout ce que je voulais dire, cétait que J. Robitaille a parfaitement raison, les réactions qu’on peut lire à gauche et à droite sont des réactions typiquement jalouse. Qu’est-ce que les gens de Mtl en ont a cirer que St-Georges se plante avec son vélodrome?
pff
@Sylvain: Bon point, j’imagine que ça fait partie des défis techniques qu’un tel projet implique. Mais je me dit que si on est capable de jouer au basketball comme au pavillon de la jeunesse à Québec ou encore d’y produire un concert il y a probablement moyen d’y faire un vélodrome.
@Datv: C’est typiquement… Québécois. C’est interdit de rêver ou d’avoir un peu d’ambition.
bien dit!
@DatV
Bon un peu de logique svp:
« d’avoir un aréna, un stade de baseball et un terrain de soccer dans une petite ville et pourtant il en pleut au Québec. D’accord le hockey est (était) une religion, mais pour le baseball… »
Un terrain de baseball et de soccer on s’entends que c’est pas la même envergure qu’un vélodrome couvert de dimension olympique … surtout pas le même coût de construction et d’entretient; comparer des pommes avec des pommes svp.
« Ça n’empêche rien a Montréal de déposer et de réaliser un projet. »
Tout à fait d’accord avec vous et je comprends que ceux qui essaient d’avoir un vélodrome en Beauce mettent beaucoup d’effort, ils ont tout ma reconnaissance, c’est un projet d’envergure…peut-être trop même!
« Bromont, toujours l’excuse Bromont…. un vélodrome EXTÉRIEUR est le gros de son problème. Pas la distance. L’été je ne vois pas grand avantage à faire de la piste. L’hiver, l’automne et le printemps j’aimerais ça! Je payera pour ça… 1hre de route, je connais des milliers de personnes qui font ça même plus pour aller skier 2 fois par semaine dans les Laurentides ou au massif dans la région de Québec! »
Portez attention à dernier mon commentaire; je parlais d’aller s’entrainer les soirs de semaines hors saison. Pas d’aller de temps à temps faire un tour à la piste, mais bien de s’entrainer fréquemment!
@Christian:
C’est pas ça la question rêve ou ambition mais alors là pas du tout. Grâce à une gestion de merde on a perdu un des plus beau vélodrome au monde dans les années 80, un vélodrome en bois de rose! À l’époque j’existais pas. Aujourd’hui je fais de la piste sur le vélodrome des jeux d’Atlanta, sur une piste tout décri**er, patcher avec d’la poté comme dirait les Cowboys Fringants. C’te vélodrome là y’a coûté 200 000$ pis on est même pas foutu de mettre un $?$&/? de toit pour le couvrir, alors imaginer un peu un projet de 43 millions!
Je demande pas mieux que ça se concrétise, sauf que je suis réalise et surtout lucide!
P.S : le maximum de personnes qu’y’a eu à la piste de Bromont pour une compétition cette été c’est 40 personnes…si je me trompe pas, demander à Sylvain de la fédé) Pas si mal vous me direz mais ce n’est pas eux qui vont faire vivre la piste. C’est loin d’être suffisant!
Peu importe où, un vélodrôme, ça sera un plus.
Mais si, comme celui qu’on a converti en pot de fleur, il n’est fréquenté que par une poignée d’initiés, ça ne pourra pas fonctionner.
J’aime bien les rêveurs, je le suis moi même quand on parle d’un vélodrome dans la vilaine ville de Montréal, remplie de jaloux. Mais un vélodrôme est un équipement couteux, relativement peu fréquenté.
À Montréal la jalouse, il y a des matchs de hockey dans les arénas, tard le soir et même après minuit presqu’à tous les soirs.
Dans un vélodrome, il y aura rarement quelqu’un après 22h. Mais peut être qu’en Beauce…
Peu importe les raisons.
On parle de Bromont. Mais à St-Augustin, soutenu par un ex-olympien, homme d’affaires influent, impliqué dans le vélo, un modeste vélodrome n’a fait que passer…
Lâchez pas en Beauce! Si Josée Robitaille peut y faire rouler sa bande d’une douzaine de courageux athlètes quelques fois par année, ce sera toujours ça de gagné…