La compétition de haut niveau a un prix, sur deux fronts: les efforts physiques et les efforts financiers.
Rébecca Beaumont, spécialiste du vélo de montagne, s’arrange assez bien du côté physique. Fraîchement arrivée d’Europe où elle a participé à deux épreuves de la Coupe du Monde, Rébecca s’approche de plus en plus des meilleurs de la discipline… même si les derniers résultats n’ont pas vraiment été à la hauteur de ses attentes. «À cause du déménagement – elle s’est installée à Québec pour amorcer ses études universitaires – et de l’adaptation à un nouveau milieu, je n’étais pas au sommet de ma forme. Mais ce fut quand même une belle expérience. Je sais maintenant sur quoi je dois travailler pour m’améliorer, car les épreuves européennes sont fort différentes de ce qu’on a chez nous», résume-t-elle.
Du côté financier, la charge étant toujours importante – «mes parents ont besoin de souffler un peu car je ne suis pas la seule, à la maison, ils doivent en donner aux autres» – et ses épargnes ont fondu, au cours des derniers mois. C’est pourquoi les récentes bourses qu’elle a obtenues, du programme de bourses Hydro-Québec par le biais de la Fondation de l’athlète d’excellence et du Défi Vélo Desjardins sont grandement appréciées.
Cette aide (1500$ et 1000$) va lui permettre de poursuivre la route ou, si vous préférez, le sentier vers le sommet de la montagne. Car elle n’entend pas lâcher de sitôt. «Le vélo de montagne est un sport à développement tardif, je dois être patiente…», dit l’athlète de 19 ans, qui est originaire d’Alma, au Lac-Saint-Jean. Elle veut rester dans ce milieu où elle a beaucoup d’amis. «Le plus longtemps possible et je voudrais rester liée à mon club local (Cyclone d’Alma) où l’entente est bonne avec tout le monde.»
Elle reçoit d’ailleurs un solide appui de son milieu, appui sans lequel il lui serait difficile de continuer. «Devinci, Alma Bicycle, mon club (et son entraîneur Jude Dufour)… et mes parents me donnent un fier coup de main, mais les bourses Hydro Québec et Défi Vélo Desjardins tombent vraiment bien.»
Les bourses tombent bien et se retrouvent entre les mains d’une athlète consciencieuse qui gardera la forme, au cours des prochaines semaines, en faisant de la course à pied, de la musculation, de l’entraînement sur vélo et, un peu plus tard, de la course en raquettes. Tout ça en poursuivant ses études en ergothérapie.
Rébecca Beaumont, devant ses outils de travail!
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