Une journée chargée de tristesse, d’émotions vives et d’amour. Journée difficile, à certains égards, mais combien gratifiante pour Ellen Winder et ses enfants, Geoffrey et Reya.
« Je pensais que ça aurait été plus difficile que ça », a répondu Madame Winder, la voix tremblottante, les yeux humides. Elle venait de mettre le pied à terre, après avoir parcouru, à vélo, sous escorte policière et accompagnée d’une trentaine de cyclistes, la distance entre Place d’Youville et l’intersection 138 – route des Carrières, à Saint-Joachim.
C’est à cet endroit, l’an passé, que son mari a perdu la vie, dans un terrible accident de la route qui a bien failli l’emporter, elle aussi.
Elle est revenue sur la scène du drame, avec ses enfants, pour planter une croix/roue, à la mémoire de son défunt mari. Pilotée, à Québec, par le cycliste Pierre Bernier, cette démarche était, en quelque sorte, le prolongement de la campagne qui a présentement cours, campagne qui vise à rendre les routes plus sécuritaires pour tous les usagers, particulièrement les cyclistes.
Télé, journaux, les médias étaient là, ainsi que des cyclsites qui sont, rapidement, devenus ses amis. Souriante, attachante, Ellen Winder aura laissé un merveilleux souvenir à ceux qui l’auront côtoyée (elle rentre à la maison demain), pendant son court séjour à Québec. Un dame courageuse, généreuse… qui ne cessera jamais de faire du vélo.
Vidéo plus bas … à noter que la voix de Madame Winder, lorsqu’elle répond aux journalistes, est parfois couverte par le passage des camions. La 138, ce n’est pas vraiment un dortoir !

Les cyclistes arrivent à Beaupré, où ils feront une pause avant l'acension de la côte de la Miche. Au centre, derrière, portant une veste verte, Ellen Winder.