Note de l’éditeur : Tennessee Mayer (photo) et un groupe de jeunes coureurs québécois sont allés s’entraîner à Cuba. Tennessee nous propose un compte rendu de cette « expédition » qui leur aura permis d’aller chercher la forme et le fond (de teint) qui les aidera à bien amorcer la saison 2011.
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Décembre : « La saison est encore loin! »
Janvier : « OK, il faudrait sérieusement penser à “s’affûter”…»
Février : « La saison commence dans à peine deux mois! »
Mars : c’est le temps des camps d’entraînements vers les destinations soleil, ou du moins à quelques centaines de kilomètres au sud du Québec!
C’est dans cette optique que comme beaucoup d’entre nous, je suis allée m’entrainer à Cuba du 26 février au 5 mars avec quelques amis.
Présentation rapide de la « gang »
Tout d’abord, Claudia Boisvert (Véloclub Longueuil) se préparait pour sa deuxième et dernière saison en catégorie cadette, alors que Mélyssa Fortin (Véloclub Longueuil) s’entraînait pour sa seconde saison en catégorie minime après ses nombreux succès et victoires dans tous les sports l’année dernière.
Ensuite, Guillaume Roussel (Espoirs Laval) était de la partie aussi, quelques semaines avant de rentrer pour la première fois dans le peloton des cadets à Sainte-Martine! Ces trois derniers étaient accompagnés de leurs parents, qui se sont entraînés avec nous toute la semaine, parmi lesquels le nouveau président des Espoirs Laval, Serge Roussel.
Quant à moi, c’était le premier camp de l’année avant celui qu’organise en avril prochain notre nouvelle équipe junior Espoirs Quilicot propulsée par Specialized. Commandite de Specialized rime avec nouveau vélo pour tout le monde; c’était donc mes premiers tours de pédale sur la route avec mon tout nouveau Specialized Amira Expert!
Destinations de prédilection
Cuba, et spécifiquement Varadero, est une destination très courue des cyclistes en début de saison. C’est d’ailleurs la troisième fois que nous séjournions dans cette ville et à cet hôtel (Hôtel Barlovento). Nous y avons retrouvé quatre de nos parcours favoris :
Péninsule : 1h30
Cardenas : 1h30
Matanzas : 2h30
San Miguel : 3h
Quatre destinations isolées ou cumulatives qui nous permettent une variété de parcours et de durées satisfaisantes pour une semaine d’entraînement. Bilan? Tout le monde est en forme et prêt à attaquer la saison 2011 du bon pied!
La partie entraînement de la semaine, c’est bien beau, mais « il n’y a pas que l’entraînement dans la vie! ».
Un camp culturel
On dit que les communications à Cuba sont très difficiles, et c’est juste. Cependant, si il y a un mot qui se passe vite entre Cubains, c’est bien l’arrivée de cyclistes en ville! Dès le deuxième matin, nous étions accompagnés de 4 cyclistes cubains très sympathiques. Bémol? Ah oui, seulement Mélyssa et Guillaume parlent espagnol, et pour se faire comprendre, c’est pas encore ça!
Malgré tout, une fois que les Cubains savent que nous sommes québécois (pas très difficile, me direz-vous), des noms comme Keven Lacombe et François Parisien arrivent rapidement dans la conversation, suite au Tour de Cuba. De la même façon, un de nos nouveaux amis porte des manchettes Saputo offertes par Marc-Olivier Helms, il y a trois ans, puis un autre une tenue Pro Bike Pool gracieuseté d’un certain Lorenzo, ou Laurent Dallaire (Rocky Mountain), sans compter des tenues Espoirs Laval en quantité. Ce sont des petites anecdotes qui font sourire..
À Cuba, une étape incontournable est évidemment le temps passé sur la plage. Sur cette dernière, les parents font la rencontre d’un sauveteur (qui leur avait demandé une bière, mais passons), lequel leur propose d’aller manger chez un Cubain qui n’habite pas trop loin de l’hôtel. À la clandestine, nous rentrons cinq par cinq dans la maison d’un inconnu rencontré à un coin de rue pour un souper absolument mémorable. Langoustine ou poulet, accompagnements ou dessert, tout était succulent, dans l’ambiance chaleureuse d’une famille cubaine authentique.
Rencontrer des gens qui ne parlent pas notre langue, découvrir leur mode de fonctionnement, leur mode de vie, apprendre leur traditions, et essayer de combler un fossé avec comme seul point commun le vélo, c’est ça la vrai spécificité d’un camp d’entraînement à Cuba, plus que les kilomètres magnifiques que l’on y parcourt.
Bravo Tennessee pour ton article, tu as résumé notre semaine d’entrainement de belle manière.
Ce que je retiens c’est que tous ont appris à rouler dans le vent qui était à tous les jours la difficulté majeure.
Les quelques cotes vers San Miguel ont fait mal aux jambes des parents, mais ont permis de voir de belles qualités de grimpeur chez les jeunes.
Bonne saison à Tennessee , Mélyssa, Claudia et Guillaume