Par: Cédrik-Alexandre Andrews
Les compagnies essaient d’apporter les freins à disque sur le marché du vélo de route. Est-ce vraiment un bon choix à faire ? Est-ce un coup de marketing ?
Frein à dique sur vélo de route
Les freins à disques peuvent apporter un meilleur confort au freinage (j’ai essayé personnellement ). Bien sûr ils peuvent être très appréciés en raison de la puissance de ceux-ci. En raison de leur puissance de freinage, les freins à disques peuvent offrir une meilleure disponibilité à arrêter des charges plus lourdes. De plus, l’utilisation de ces freins réduit l’usure des jantes, car il n’y a plus de friction sur celles-ci. Pour le cyclosport, les freins à disques peuvent être intéressants, puisque les jantes ne servent plus pour le freinage, on pourra alors réduire l’épaisseur de celles-ci et donc réduire le poids sans compromettre la rigidité ainsi que la performance.
Autre avantage non dédaignable du frein à disque est qu’il n’y aura plus de chaleur directement appliquée sur la jante. Ce qui ne causera plus de «déjantage» des boyaux lors des grandes descentes des cols français, italien ou espagnol ! Pour ne nommer que ceux-là !
Reste maintenant à savoir comment les différentes compagnies adopteront ces freins. On voit déjà certaines marques essayer de cacher certaines composantes pour favoriser l’aérodynamisme du vélo.
Le mécanise de freinage hydraulique a fait ses preuves au niveau vélo de montagne, il n’y a aucune raison apparente pour que ce mécanisme ne fasse pas son chemin sur la route. Il n’y a qu’à penser au cyclotourisme où les freins à disques ont déjà leur place depuis plusieurs années !
Je crois que les freins à disques hydrauliques peuvent être un bon achat pour l’utilisation sur les vélos de route. Multiples sont les raisons qui nous amènent à les essayer. Économiser sur l’usure de ses jantes, améliorer la force de freinage, c’est une nouvelle technologie comme toutes les autres et je pense qu’elle a le droit à sa chance !
Petite histoire…
En 1973, ma première moto avait des freins à tambour, ce qui était désolant…
En 1976, je me suis procuré un engin muni d’un frein à disque à l’avant. C’était le Nirvana !!!
Dans la même période, mon vélo de route était un Wander muni de freins avec des caoutchoucs roses qui usaient plutôt vite, mais ça arrêtait quand même (à cette époque, je pesais 180 livres…).
2003: Acquisition d’un vélo hybride avec des freins « Cantilever ». Ça arrête, mais c’est plutôt erratique…
2007: Acquisition d’un vélo hybride DEVINCI Copenhagen muni de freins à disques mécaniques.
J’ai tout de suite apprécié les capacités de freinage que cela me procurait, spécialement en descendant la côte Gilmour (Je pèse plus de 100 kg…).
Lorsque j’ai acquis mon vélo de route OPUS Crescendo 2008 équipé de freins Tektro, j’ai très vite considéré que je n’avais plus de « BRAKE »… J’ai éventuellement remédié partiellement à cela en me procurant des freins Shimano Dura-Ace dans une vente de feu chez « Wheels of Bloor », mais j’ai toujours été convaincu que la vraie affaire, c.était les freins à disques.
Je ne changerai pas mon vélo pour ça, mais il est certain que si on me demande mon avis, j’orienterai les gens vers un bécane avec des freins à disques.
Pour ce qui est des coureurs cyclistes, ils ont à vivre avec les clowns de l’UCI, ce qui est leur problème.
En ce qui me concerne, le monde « libre » devrait passer aux disques pour sa propre sécurité.