À l’ouverture du premier Grand prix cycliste de Québec, les 176 coureurs arrivés dans la capitale, lundi, ont fait leurs derniers ajustements, ont repéré le tracé et se sont déliés les jambes.
L’équipe espagnole Caisse d’Épargne, dirigée par l’Australien Neil Stephens, étudiait la carte du parcours sillonnant le Vieux-Québec. Un bon point aux organisateurs d’y avoir pensé : le grand public peut circuler librement dans l’espace technique où évoluent les 22 équipes participantes. Ce chapiteau est situé juste en face du Château Frontenac et on peut y voir les mécaniciens à l’œuvre, assister au fourmillement d’activités entourant les coureurs et avoir le privilège de les côtoyer de tout près. À la sortie de l’espace technique, nous avons aussi croisé l’Équipe américaine RadioShack, prête à partir s’entrainer. Une équipe aux profils de tous les horizons : américain, slovène, espagnol, portugais et ukrainien. Tous ont jugé le parcours très technique, particulièrement difficile sous cette pluie qui ne cessait de tomber depuis leur arrivée. Ça va être du sport! Imaginons comment les coureurs vont devoir négocier avec délicatesse la descente abrupte de la Côte Gilmour.
Sur la place Georges V, un autre grand village blanc a poussé : le village des équipes composé de tentes blanches pour chacune d’entre elles, dressées au cœur de l’événement, vis-à-vis de l’aire d’arrivée et de départ.
C’est de là qu’on entendra la trompette du départ sonner à la sortie du bureau, à 17 h, pour le Challenge sprint, cette discipline qui fait ses débuts à Québec comme épreuve de démonstration. Les seize meilleurs sprinteurs Canadiens, sélectionnés par l’Association cycliste canadienne, ont l’honneur d’ouvrir le bal, pour nous offrir un sprint relevé sur un parcours de 1 km. Ils partiront par vagues de quatre, en trois manches qui s’étaleront de 17 h à 18 h. Départ du Challenge sprint devant le Château Frontenac, arrivée sur la Grande-Allée, devant le parc George V. «Attention, dans les derniers mètres, ça va décoiffer!», nous ont averti les sprinteurs.
En entrevue hier, le coureur italien Ivan Basso (Liquigas-Doimo) mettait la pression au Canadien Ryder Hesjedal (Garmin-Transitions), arrivé 7e au Tour de France 2010 : «J’ai remporté le Tour d’Italie, c’était ma plus belle victoire parce que j’ai dû me battre du début à la fin, devant mes fans». Le message est passé. À cette heure, les coureurs canadiens doivent sentir la pression monter.
protourquebecmontreal.com

Photo James Startt -- L'équipe espagnole Caisse d'Épargne étudie le parcours dans l'espace technique des équipes.