Si David Boily (voir autre texte) est revenu plus ou mois satisfait des essais sur piste présentés à Los Angeles, son concitoyen Jean-Michel Lachance avait des sentiments différents, et pour cause, car sa place est assurée, pour les Championnats panaméricains, au Mexique.
«Oui, ça s’est déroulé assez bien, à Los Angeles. Karine Côté, Laurie-Anne Dupont Renaud, Stéphane Cossette et moi, sommes arrivés plus tôt, afin de s’entraîner sur la piste en vue de ces essais. Les temps demandés étant très difficiles, la FQSC nous a permis de mettre toute les chances de notre côté. Par exemple, pour réussir le standard de poursuite par équipe, il fallait battre le record canadiens de 7-8 sec.
«Pour ma part, l’entraînement s’est orienté sur la vitesse pour réussir le standard au « mass start » de 31,70 pour les premiers 500 m et 3 min 30 pour les 3 km. Ce test implique d’être capable d’aller vite (minimum 57 km/h pour les premiers 500 m et d’avoir la capacité de rouler à haut régime longtemps (50 km/h minimum sur les derniers 2,5 km). Comme c’est une qualification pour des épreuves en peloton, les réglements de course s’y appliquent. On oublie donc les barres de clm, ce qui rend la difficultée de l’effort complètement différente. Avec un outil de la mesure de la puissance, à 50 km/h, il y a environ 100 watts de différence entre les deux positions», précise le coureur de Québec, dans un courriel fort détaillé.
«Lors de mon premier essai, je suis parti trop vite en 30,2 sec au 500 m et 3 min 32 comme temps total. Le lendemain, j’ai réajusté mon départ en 31,0 et j’ai terminé en 3 min 29. La même journée, j’ai essayé une poursuite individuelle, mais avec l’effort consacré un peu plus tôt, je n’avais plus de super jambes.
«Le lendemain, Matt Potma, Marc McDonald, Stevie Meyer et moi avons fait une poursuite par équipe. Étant à notre première tentative en équipe, nous avons fait une bonne performance en 5 min 27, soit tout près du record canadien. Avec de l’entraînement en équipe, je suis persuadé qu’il aurait été possible de réaliser le standard et éventuellement, descendre encore beaucoup le temps», poursuit-il.
«Dans les prochains jours, je vais faire un ou deux entraînements de quatre à cinq heures et, si possible, me rendre à vélo, une course dans les environs de Los Angeles, en vue du Tour de la Colombie.»
Là-bas, il sera accompagné de David et Éric Boily, Joël Dion-Poitras, Michaël Joanisse et William Goodfellow. Arnaud Papillon, heurté par un chauffard, en Caroline du Sud, le mois dernier, devait également participer à ce Tour (Vuelta a Colombia U-23). Aux dernières nouvelles, il ne sera pas remplacé au sein de l’équipe du Québec.
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