De plus en plus de coureurs cyclistes, climat québécois oblige, misent sur les conditions plus favorables des pays étrangers pour préparer leur saison de compétition.
La Virginie, la Caroline du Sud, la Californie, Cuba… la liste est longue.
D’autres choisissent l’Europe, le berceau du cyclisme. C’est le cas de Jean-Samuel Deshaies (ci-contre). «Je suis allé en Espagne, à Benicàssim, pour un camp d’entrainement d’une durée de neuf jours avec l’équipe flamande DCM-GB Vorselaar», écrit-il, dans un courriel. Benicàssim est située sur le bord de la mer Méditerranée, à environ 260 km au sud-ouest de Barcelone. Pas vilain, comme endroit!
«J’ai pu accumuler beaucoup d’heures de selle et l’experience fut très l’fun, la température était très bien et l’équipe est très bien organisée. Seul petit bémol, je me suis blessé au niveau du genou, vers la fin du camp, une genre de mini tendinite, mais je devrais être correct d’ici trois jours, environ. Ce n’est rien de très grave.» Tout devrait donc être rentré dans l’ordre, au moment où vous lirez ces lignes, car Jean-Samuel m’a fait parvenir ses notes jeudi et vendredi.
«Pour mon programme de début de saison, il y a une possibilité que je commence en avril, en Belgique, avec l’équipe DCM-GB Vorselaar. Je pourrais faire des courses internationales et ainsi aller chercher beaucoup d’expérience. Mais ce n’est pas encore sûr à 100% car je dois vérifier avec l’école comment je vais m’arranger.
«Pour revenir au camp de Benicàssim, j’étais le seul québécois. Il y avait un Tchèque, des Belges, des Néerlandais et un Norvégien. Il y a beaucoup de coureurs costauds. Le camp s’adressait aux cadets et aux juniors de l’équipe. On roulait souvent de quatre à cinq heures dans les cols. Ça montait toujours, il n’y avait pas beaucoup de plat, alors c’est sûr que j’ai fait de l’intensité aussi.»
Comment entrevoit-il la saison 2009, avec une telle préparation? «Je crois que je suis assez confiant… pas trop, juste assez. Je pense que ma saison va bien se dérouler. Je n’ai malheureusement pas d’autres camps à l’horizon, j’essaie de me concentrer sur l’école. Pour ce qui est de mon entrainement, vélo stationaire et musculation sont au menu. J’essaie de rouler dehors le plus possible quand ce n’est pas trop froid (-10 degré celsius et plus).» Méchant contraste avec l’Espagne!
Jean-Samuel graduera dans les rangs juniors, en 2009, au sein de l’équipe dirigée par Jean-Yves Labonté. Trois autres coureurs de l’Abitibi feront partie de la même équipe: Pierrick et Jean-Michel Naud ainsi que Philippe Nadon.
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