L’agence QMI nous apprend, aujourd’hui, que Jean-Yves Labonté, organisateur de courses et directeur de l’équipe Rocky Mountain Desjardins Valeurs mobilières, a comparu en cour, hier, pour avoir proféré des menaces à l’endroit de l’homme d’affaires Louis Garneau.
Rebondissement, donc, de cette affaire qui a pris racines en 2007 et qui a été suivie, en 2008, par une ordonnance de la cour qui enjoignait Labonté de ne pas troubler l’ordre public pendant une période de 12 mois.
Le septuagénaire reviendra devant le tribunal demain, nous apprend l’agence. Il demeure détenu pour le moment. L’infraction de proférer une menace de mort ou de causer des lésions corporelles est prévue à l’article 264.1 du Code criminel.
Dans un cas semblable, il n’est pas nécessaire que la menace de mort soit prononcée directement à la victime, précise le texte de QMI. Il n’est pas nécessaire non plus que l’accusé ait réellement eut l’intention de mettre ses menaces à exécution pour être reconnu coupable. Des témoins se seraient plaints de ses propos au cours des derniers mois. La peine maximale est de 18 mois de prison. L’accusé n’a pas d’antécédent judiciaire.
Jean-Yves Labonté, qui a été associé à Louis Garneau pendant de nombreuses années à titre d’entraîneur et de directeur d’équipe, est toujours très actif dans le domaine du vélo. En plus de diriger son équipe, il organise encore des courses sanctionnées par la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) et il est le promoteur du Salon Info-Vélo de Québec.
Il doit d’ailleurs voir au déroulement du Grand Prix cycliste de Pont-Rouge, le dimanche 12 juin prochain. Nous avons tenté de joindre la directrice du secteur route et piste, à la FQSC, pour avoir des indications sur un potentiel plan B, mais, quoiqu’il en soit, il faudra attendre la décision de la cour avant de s’ajuster… si nécessaire.