Joakim Albert pourra apprendre… «sans pression»

Louis Garneau ayant choisi de se concentrer sur la catégorie senior (H), en 2010, Joakim Albert, à l’instar des jeunes cyclistes (cadets et juniors) qui ont porté le rose, en 2009, devait trouver un environnement et une équipe qui pourraient correspondre à ses aspirations, pour la saison qui vient.

Son choix s’est porté sur l’équipe Rocky Mountain / CIBC Wood Gundy, que dirige Jean-Yves Labonté. Certains pourront trouver étrange qu’il ait choisi une équipe qui ne compte qu’un seul coureur de la catégorie cadet, mais Joakim étant habitué de faire cavalier seul, à ce niveau, c’est plutôt la perspective de participer à quelques courses de niveau junior, en 2010, qui a motivé sa décision. «Il n’y a plus d’équipe Garneau, je m’entends bien avec Jean-Yves Labonté et, chez Rocky Mountain, j’aurai l’opportunité de travailler avec une équipe junior très forte où je n’aurai pas de pression», expliquait-il, lors d’un entretien, récemment, au Pavillon de la Jeunesse de Québec.

«J’ai vraiment envie d’apprendre à travailler en équipe, de développer le coté stratégie de la course», poursuit le jeune athlète de Saint-Augustin-de-Desmaures qui, pendant la saison hivernale, fait sa marque en patinage de vitesse.

Quant aux courses juniors, elles seront soigneusement choisies. «Il s’agit de trouver ce qui sera bon pour moi. Le grand Prix de Charlevoix, j’aimerais bien, pour les côtes…» Joakim a l’occasion de s’entraîner presque quotidiennement dans quelques belles côtes (Racette et Gagnon), près de chez lui, mais celles de Charlevoix, à ses yeux, représentent un beau défi qui pourrait lui permettre de bien se situer, par rapport aux autres coureurs, dans un environnement plus costaud.

En pareille situation, il sera bien entouré, avec les Deshaies, Nadon, Naud, Massé-Viau et l’Ontarien Alex Cataford qui, même s’il en sera à sa première année junior, est déjà considéré comme l’espoir numéro un, au pays. «Au contre-la-montre, il est impressionnant», confirme, admiratif, Joakim Albert. Et il en sait quelque chose, car il lui a cédé le pas en quelques occasions, en début de saison, l’an passé.

Quant à l’entraînement, il pourra, occasionnellement, se faire les jambes avec quelques coureurs et coureuses de la région, dont David Boily, Charles Dionne et Élisabeth Albert.

«J’ai vraiment hâte…», lâche-t-il, simplement, pour exprimer ses sentiments, à quelque semaines d’une autre saison fort chargée.

Un peu de vélo stationnaire, entre deux vagues de patinage de vitesse...

Un peu de vélo stationnaire, entre deux vagues de patinage de vitesse...

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