Kuurne-Bruxelles-Kuurne : David Veilleux nous raconte…

Pour cette deuxième semi-classique belge, nous avions de nouveau 200km à parcourir, mais, cette fois, il y avait moins de difficultés. Après 91km de course, nous enchainions quelques monts et un secteur pavé avant de finir les derniers 80km sur le plat.

La course est partie très rapidement et ce n’est pas avant le soixantième kilomètre qu’un groupe de 8 coureurs s’est finalement détaché. À peine le temps de manger et de souffler un peu qu’il fallait penser à se placer au kilomètre 91, au pied du Kanarieberg. J’ai bien conservé ma place et juste à l’approche du dernier virage au pied du mont, j’ai fait un sprint pour que mon coéquipier Sébastien Chavanel se place dans les 20 premiers du peloton. Quelques kilomètres plus loin, nous avons gravi le Kruisberg et j’ai un peu peiné à suivre le rythme. J’ai donc perdu plusieurs places dans le peloton, ce qui a fait que j’étais derrière au pied du mont suivant, le vieux Kwaremont.

Au sommet de ce dernier, je me suis retrouvé dans un petit groupe derrière et j’ai bien roulé pour revenir dans le peloton. Alors que j’allais faire la jonction, j’ai vu que mon coéquipier Thomas Voeckler était victime d’une crevaison. Je lui ai donc donné ma roue et j’ai perdu de précieuses secondes que mon équipe me dépanne à mon tour. J’ai donc dû monter le dernier mont, la côte de Trieu, à bloc dans la caravane pour espérer rejoindre le peloton. Au bout de dix kilomètres, alors que je faisais la jonction à l’entrée du secteur pavé, il y a eu une chute devant moi. J’ai donc été grandement retardé et le peloton a filé devant moi. Je suis donc reparti en chasse de nouveau, mais cette fois, malgré l’aide d’autres coureurs, nous ne sommes pas arrivés à rentrer. Nous avons donc rejoint le circuit final tranquillement et j’ai été contraint d’abandonner la course.

J’ai eu plusieurs malchances aujourd’hui qui m’ont empêché de terminer l’épreuve, mais je n’avais pas non plus de très bonnes jambes. Je sentais que les efforts de la veille m’ont couté cher, mais je suis certain que cette dure fin de semaine va me permettre de progresser. Il me manquait de jours de course avant de venir ici et j’en ai payé le prix un peu.

Je vais donc avoir deux bonnes journées de repos avant de recourir mercredi au GP Le Samyn puis de vendredi à dimanche aux 3 jours des Flandres.

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