MONTRÉAL – C’est ce samedi 30 mai que se tiendra la 12e Coupe du Monde cycliste féminine et, comme l’année dernière, le départ se fera sur l’avenue du Parc, à Montréal. Viendra ensuite le 8e Tour du Grand Montréal, du 1er au 4 juin.
En plus des organisateurs, plusieures équipes inscrites étaient représentées à la conférence presse, jeudi, dont Lotto-Belisol Ladiesteam, Selle Italia Ghezzi, Team MTN Energade, Team Hitec Products UCK, Équipe Cascades-ABC Cycles, Specialized Mazda Samson et ESGL93 GSD Gestion. Cette dernière était représentée notamment par Joëlle Numainville, fière athlète québécoise qui se disait très heureuse faire partie de cette compétition. Elle mentionnait avoir fait un beau Tour de L’Aude et se sentir en très bonne condition pour cette fin de semaine. Son souhait: faire partie des 30 premières positions. «Cela me semble possible, disait-elle, puisque mes forces sont les sprints et les critériums, donc je pense bien réussir samedi.»
Luce Richard, membre de l’organisation de l’évènement, mentionnait que «très peu d’endroits ont la chance d’accueillir une étape de la Coupe du Monde féminine et, à notre grand bonheur Montréal en fait partie».
Haut niveau de compétition
«Avec la sanction de la Coupe du Monde cycliste féminine, expliquait cette dernière, nous nous devons d’inviter les meilleures coureuses de cette discipline pour garder un certain niveau de compétition. Dans un même temps, notre objectif est toujours de pouvoir offrir une visibilité à nos athlètes Québécoises. Pour nous, c’est une mission importante. C’est fantastique, nos coureuses sont chez-elles et encouragées par leurs proches.
«Par ailleurs, nous avons des bonnes athlètes, nous devons en être fiers. Cela permet d’offrir une vitrine à notre sport et de développer la culture du cyclisme au Québec.
«En plus, notre objectif est de soutenir le sport en organisant des courses amicales en milieu scolaire. Les jeunes ont la chance de compétitionner sur une section du circuit pro dans le cadre des étapes de Lachine et Mont-Saint-Hilaire.»
Madame Richard se disait toujours impressionnée de voir à quel point les filles se poussent à leur maximum. «Les filles aiment vraiment la Coupe du Monde de Montréal, car elles sont accueillies comme des stars! Organiser une compétition du calibre de la Coupe du Monde, c’est dur et ça demande beaucoup de travail, mais quand on voit à quel point les filles sont contentes et heureuses d’être ici, on est prêt à recommencer encore et encore.»
Par ailleurs, le président du comité organisateur, Daniel Manibal, se disait content de voir qu’année après année la compétition prenait de plus en plus d’ampleur. «Pour nous, les objectifs sont l’équité dans les sports, la relève et la place du sport dans les écoles.»
L’exemple donné par ces coureuses de haut niveau, au cours des prochains jours, contribuera sans doute à l’atteinte de ceux-ci.