Il est technicien de recherche. Mmm… Avant de le voir, avant de lui parler, on s’attendrait à rencontrer un type aux lunettes épaisses, les cheveux en bataille, introverti. Pantoute ! Pierre-Luc Benoît (photo) est plutôt du type hyperactif, verbomoteur, capable de transmettre sa passion et son enthousiasme de façon contagieuse. Avec une tête pleine d’idées mais, à l’extérieur, peu encombrée…
Les sports sur deux roues, il en mange. Sans faire d’indigestion.
Adepte du vélo de montagne depuis près de 20 ans, il a bifurqué vers le motocross, pendant un certain temps, avant de revenir à ses premières amours, il y a quelques années. Tout récemment, la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) a reconnu et, en quelque sorte, accrédité ses compétences d’instructeur d’habiletés techniques. Il est le premier (et le seul, à ce jour), au Québec, à être ainsi « titré ». Le pilotage, c’est son affaire !
Le fait qu’il soit associé à la recherche et toute la discipline que ça implique ont fait de lui un homme rigoureux, hyper-documenté. Dans son créneau, il s’attarde à tous ces petits détails qui peuvent faire la différence. « Je n’ai pas tourné les coins ronds », dit-il, au sujet de sa préparation. Essentiel quand on pratique une activité ou un sport, pour la performance ou le simple plaisir de s’évader dans un environnement parfois très exigeant. Les roches, les bosses, les racines sont autant d’embûches qui peuvent provoquer des chutes et des blessures toutes (ou presque) évitables avec une préparation adéquate.
« Le rôle principal d’un instructeur est de présenter les techniques de pilotage hors-route appropriées aux cyclistes. Pour ma part, je le fais à l’aide d’exercices amusants qui leur permettront de progresser et de maîtriser ces techniques sans que cela ne paraisse comme une corvée », explique Pierre-Luc Benoît. Son rôle est complémentaire à celui de l’entraîneur. « Je ne monte pas de programme d’entraînement. Je ne joue pas dans leurs plates-bandes…»
L’expertise qu’il a développée, si elle est unique, chez nous, a de solides assises dans d’autres régions, dans d’autres pays. « En France, depuis 13 ans, il y a 600 instructeurs en pilotage formés par l’organisme Moniteur Cycliste Français (MCF) répartis dans 60 écoles accréditées. Dans l’Ouest canadien, depuis 17 ans, il y a eu 4000 instructeurs en pilotage de formés par l’organisme International Mountain Bike Instructor Certification (IMIC) », poursuit-il.
Il est donc clair que, si nous voulons suivre la tendance et rester compétitifs, le rôle de l’instructeur en pilotage doit être reconnu comme essentiel au développement de nos athlètes et de tous ceux qui, pour le plaisir, veulent profiter pleinement de la montagne par les disciplines qui y sont associées.
Son passage en motocross, en 2005, lui a donné de bons indices sur ce qu’il fallait apporter au vélo de montagne, pour le rendre encore plus attrayant. « Chaque piste de motocross a son école », a-t-il constaté.
C’est ce qui a incité Pierre-Luc Benoît à lancer VMPRO, en 2011. Cette entreprise «mobile» sillonne le Québec, pour prêcher par la parole… et par l’exemple. C’est ce qui meuble ses week-ends et ses vacances estivales. « VMPRO offre des formations de pilotage en vélo de montagne basées sur des techniques utilisées et reconnues mondialement. Les techniques enseignées lors des formations permettent d’augmenter l’endurance, la vitesse, la confiance en soi, le plaisir et les habiletés techniques. »
À l’opposé, les techniques enseignées lors des formations permettent, entre autres, de diminuer les chutes et les blessures… et la crainte que ça arrive !
Pierre-Luc Benoît a travaillé fort pour établir son entreprise et lui assurer une crédibilité qui fait maintenant l’unanimité.
Ci-dessous, deux séquences sur vidéo… pour résumer, en cinq minutes, une entrevue de deux heures avec Pierre-Luc Benoît !
Pierre-Luc Benoit – 1 from Infovélo.com on Vimeo.
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Pierre-Luc Benoit – 2 from Infovélo.com on Vimeo.