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L’été avant l’heure, au Québec (prise deux)

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Difficile de résister aux premières belles journées de la nouvelle (par anticipation) saison.

On attend, depuis trois, quatre ou cinq mois ce moment où, enfin, on pourra sortir le vélo.

Mon barème, c’est la neige devant la porte de la remise. Je n’aime pas pelleter! Alors, j’attends que la neige soit fondue et je sors aussitôt le vélo. Quand il y a de la neige, je trouve autre chose pour m’occuper ou garder un semblant de forme.

D’autres – fort nombreux – n’ont pas la même patience, les mêmes objectifs que moi (je présume) et ils ne font aucun cas de l’état des routes et s’élancent sur celles-ci à la première occasion. Rien contre ça.

Sauf que les nids de poule, le sable, l’eau qui ruisselle de partout, je préfère m’en passer. C’est mon côté bourgeois…

À ceux qui n’ont pu résister ou qui auront envie de prendre la route dans les prochains jours, deux conseils (à moins que nous n’habitiez dans une région où la neige n’est qu’une abstraction) :
1- Attendez un peu avant de faire votre mise au point printanière, car si vous roulez souvent, ces temps-ci, il faudra tout recommencer dans un mois;
2- Portez des vêtements «usagers». La « stripe » dans le dos, ce mélange auqueux-salin-sablonneux, si vous ne faites pas tremper vos vêtements en rentrant à la maison, pourrait rester là, tenace, fort longtemps !

Mais, au fond, ça ne me regarde pas. Allez, amusez-vous! Comme bon vous semblera… mais faites-le avec classe !

P.S.: Finalement, peut-être que je vais donner un coup de pelle devant le cabanon… demain.

C’est parti !

Bon. J’ai respecté ma parole. Demain (voir note ci-haut), c’était hier. J’ai sorti la pelle et, aujourd’hui, mercredi 21 mars, j’ai sorti le vélo.

Surprise ! Avec mon pote André, qui formera «équipe» avec moi à la Cyclo de Saint-Donat, on a pu éviter la plupart des embûches printanières et rentrer à la maison sans trop de dégâts. Un peu d’eau, un peu de sable, mais, règle générale, notre choix de parcours était assez propre. Le balai, bien sûr, n’est pas encore passé, mais faut s’y faire et rouler en conséquence, prudemment.