Il y a deux semaines, mon associé et éditeur de ce magazine, Christian Lemelin, annonçait qu’il tirait sa révérence.
Je ne cache pas que l’onde de choc qui s’en est suivie a été majeure.
En plus de gérer cette entreprise qu’est Le Sommet du vélo, j’ai aussi un travail quotidien… et j’ai une vie, une vie très active que je n’ai pas le goût de sacrifier.
J’ai tout de même décidé de prendre la direction du magazine SDV*Mag, du moins, jusqu’à la fin de l’année financière qui est à la fin novembre. D’ici là, j’espère que l’entreprise aura pris le chemin de la rentabilité. L’objectif est relativement simple: être capable d’en vivre, d’ici là.
Deux emplois + une famille + une vie, ça fait un temps. Je préfère de loin avoir une vie, tout simplement. C’est un risque que j’ai pris il y a quelques années. J’arrive tout simplement à la croisée des chemins. Qui vivra verra… dit-on.
Mise au point
Je ne vous le cacherai pas non plus, l’entreprise est loin de remplir ses objectifs financiers et ce n’est pas étranger à la problématique des dernières semaines. Afin de remettre de l’ordre dans les finances, j’ai décidé de couper dans les dépenses et dans les compétitions locales et provinciales. Pourquoi? Simplement, parce que le millier de visiteurs du dimanche et du lundi n’a tout simplement pas embarqué. Nous avons lancé, à plusieurs reprises, des appels à l’aide au niveau financier et personne ou presque n’a semblé s’en préoccuper. Le dernier en titre était ce billet.
Pour dire toute la vérité sur les 9 000 membres de la FQSC et principalement le millier de personnes qui viennent lire ce magazine seulement pour les résultats le dimanche et le lundi, surtout, seulement une dizaine sont abonnés (membre volontaire).
En couverture, résumés de course et autres événements associés, c’est quelques milliers de $ qui ont été investis dans ces couvertures, dans les quatre derniers mois.
Les équipes propriétaires ou commanditaires d’équipes ne font pas exception. Lorsque nous avons fait le tour, au printemps, pour sonder l’intérêt envers la publicité offerte dans le magazine, la GRANDE majorité s’est contentée de dire que le budget était investi dans leurs équipes et qu’ils espéraient que nous mentionnions le nom de l’équipe, tout simplement, à chaque publication. Voilà ce que nous a donné l’industrie à laquelle nous avons donné de la visibilité.
L’autre poste où j’ai décidé de mettre la pédale douce: les communiqués à saveur très commerciale. Il y a maintenant un tarif pour les passer. J’ai effectivement besoin d’une source de revenus pour poursuivre l’aventure et, bien honnêtement, j’en ai marre de toujours donner et être gentil avec tout le monde. C’est un business après tout! 😉
L’avenir
J’ai d’excellents commanditaires, que je tiens à remercier sincèrement, je compte bien leur rendre service avec ce magazine dans les prochains mois.
– Desjardins avec la commandite de la section Pro Tour
– Tourisme Chaudière-Appalaches
– Office du tourisme de Québec
– Arkel
– Marinoni nouveau commanditaire de la section actualité
– Tour de Beauce
– Voyages Gendron
– Sur la route
– Vélopiste Jacques-Quartier/Portneuf
– Vélo Québec
– Si j’ai oublié quelqu’un… désolé!
Dans les prochaines semaines, vous verrez probablement d’autres changements au niveau éditorial et, surtout, vous verrez apparaître une nouvelle version de notre site. Une version plus simple, facile à lire et, surtout, facile à s’y retrouver.
Au niveau contenu l’accent sera porté d’avantage sur:
Parcours cyclables et idées voyage, matériel, Pro tour et cyclisme professionnel, triathlon (que voulez-vous, je vis selon les règles de cette religion) et l’actualité locale, si les communiqués sont intéressants.
Je tiens aussi à préciser que si nos lecteurs veulent faire comme Jean-Martin, Tommy et le duo qui traverse actuellement le pays, il me fera plaisir de publier vos récits!
Sur ce, je sais très bien que le nouveau format ne plaira pas à tout le monde. J’en suis désolé. En deux ans, nous avons fait le maximum – et encore plus – pour satisfaire la masse et ainsi monter une entreprise d’information qui serait capable de mettre le cyclisme sur la carte, de façon originale et professionnelle, sans se contenter de repiquer le travail des autres.
Afin de sauver les meubles, malgré le très grand succès qu’est devenu SDV*Mag, j’ai décidé de prendre une direction quelque peu différente et je suis maintenant en mesure de comprendre certaines décisions que Vélomag et autres magazines ont dû prendre au cours de leur existence!
Il ne me reste qu’à nous souhaiter bonne chance, dans les prochains mois, et bonne lecture.
Dommage. Une fois de plus, c’est la relève locale qui fait les frais de l’opération… Comme si le cyclisme québécois avait besoin de ça…
Bien que fidèle lecteur – et abonné de première heure – de SDV*Mag, c’est sûr que je le consulterai beaucoup moins dans ces conditions, faute d’y retrouver ce qui m’intéressait…
En espérant que le nouveau format donne un coup de fouet salutaire pour attirer de nouveaux commanditaires et relancer la machine, je vous souhaite une longue (deuxième) vie…
Bonjour Christian,
Premièrement merci pour ton support.
Sur les 9 000 membres FQSC, un millier de visiteurs de visiteur le dimanche et lundi pour les résultats, plusieurs appel à l’aide. seulement 10 sont devenu membre.
La FQSC, n’a pas embarqué non plus. La seule chose qu’il communique se sont des communiqués de type commercial annonçant des émissions de Télé… aucun résultat, ni même de mise à jour lorsque ces derniers ne sont pas correct. Même chose pour les équipes, outre le vôtre, rare sont ceux qui ont donné des nouvelles ou encore répondu à l’appel lorsque CL demandait des nouvelles. Pire encore, certains ont vraiment osé nous demander plus de visibilité pour leur commanditaire (logo bien en vue, une mention XYZ, ou encore de leur envoyer les photos qu’on produisait à nos frais).
Nous étions devenu le service publique de l’industrie et du cyclisme Québécois. Ça fait un temps, mais un jour le retour doit venir. Présentment la seule chose que nous avons reçu c’est une tape dans le dos! Continue de payer mon beau tu fais un bon travail.
Les commanditaires ne suivent pas non plus. Cette couverture nous a coûté plusieurs milliers de $ sans compter le bénévolat de Christian L et de moi même. L’argent sortait directement de nos poches. C’est dommage, j’en conviens, mais j’ai une famille de trois enfant à faire vivre et élever. Mon temps servira maintenant pour eux. L’idée n’était pas de devenir riche avec ce site, mais au moins de faire ces frais. Chose que nous n’avous pas été capable de faire.
On a essayé… personne n’a répondu. Selon la FQSC, il n’y a pas de problème de toute façon. L’important c’est de passer les courses 1 mois plus tard à la TV. 😉