Le casque… si on a une tête!

«Je sais, je sais…»  Jean Gabin l’a chanté pendant de longues années. Il faut arrêter d’intervenir partout, de tout régir et tout réglementer. Mais, sans règlements, sans lois, notre pays serait comme certains autres, une poubelle à ciel ouvert.

Ces temps-ci, pour la nième fois, on se penche sur la sécurité routière. Plusieurs organismes, dont la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) présentent des avis ou mémoires sur ce qui devrait être la norme, au Québec, en matière de sécurité sur nos routes. Sécurité, pour tous les usagers, on s’entend.

Et, à chaque fois, le port du casque, pour les cyclistes, revient dans les échanges et discussions.

Suis-je pour l’obligation? J’aimerais faire confiance au bon sens de chacun de nous et dire, haut et fort: NON.

Mais j’ai des doutes.

Porter un casque, ça change quoi dans une vie… à part la protéger?

Mais y’a des feux rouges que de plus en plus d’automobilistes ne respectent pas. Alors, comment faire respecter une loi sur le port du casque si les mesures de contrôle ne suivent pas… à un coût, encore une fois, astronomique?

On vend des voitures qui peuvent rouler à 260km/h et les lois interdisent de rouler à plus de 100km/h. Elle est où, la logique?

Plutôt que de toujours viser le consommateur, pourquoi ne pas viser plus haut, en amont?

Un vélo qui sort de l’usine, un casque qui sort de l’usine. Pour le reste, au citoyen de décider.

Pour nous joindre: clemelin@sdvmag.com .

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Pas de réponse à “Le casque… si on a une tête!”

  1. Raymond Fortin

    L’utilité des proctections de quelque nature que ce soit pour une activité physique de loisir où il y a risque de blessures et traumastismes n’est plus à démontrer. Qui dans son entourage n’a pas vécu un événement ou un accident où la présence ou l’absence de proctection a fait toute la différence? Personnellement, je ne m’objecte pas à ce que les gens soient libres de choisir tout comme je ne m’objecterais pas à ce que l’État envoie une facture aux personnes qui ont bénéficié d’une intervention médicale suite à leur négligence d’avoir porté une protection appropriée.

    L’être humain est un animal grégaire qui généralement a la faculté individuelle de prendre des décisions et aussi dans certains cas, en subir individuellement les conséquences.

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