SAINT-LAMBERT – Serge Arsenault et son organisation sont bien fiers de leur coup. Le Challenge Sprint Pro, qui sera disputé le jeudi 8 septembre, sur Grande-Allée, à Québec, pourrait rapidement faire des petits !
L’épreuve annexée aux courses WorldTour de Québec et de Montréal, a non seulement reçu l’aval des équipes participantes (sauf une qui a signifié ses intentions en retard), mais elle pique aussi la curiosité de l’Union cycliste internationale (UCI), qui aura un observateur, sur place, pour évaluer la situation et faire les recommandations en vue d’une inclusion éventuelle dans les opérations de l’association. Le président Pat McQuaid a d’ailleurs fait parvenir une lettre à Serge Arsenault, à ce sujet.
De plus, cette première édition du Challenge Sprint Pro sera diffusée dans plus de 65 pays !
Les courses WorldTour, quant à elles, seront diffusées en direct au Québec sur Évasion, sur Radio-Canada ainsi que Rogers Sportsnet dans l’ensemble du pays. Aux États-Unis, la diffusion en direct se fera sur le web (cycling.tv) et en différé sur NESN. Elles seront finalement mises en onde dans plus de 120 pays à travers le monde.
Source de motivation
Tout athlète de haut niveau, par définition, est un être motivé. Mais des sources variées peuvent s’ajouter, en cours de route. Ce sera le cas de plusieurs coureurs dont les équipes auront intérêt à bien performer, lors des Grands Prix Cyclistes de Québec et de Montréal, car leur statut pourrait en dépendre. Certaines voudront garder leur place dans le circuit WorldTour, d’autres voudront y accéder.
Source de motivation (2)
Aux dires de Serge Arsenault, « les spectateurs ont un mpct majeur sur la performance des athlètes ». Plus ils sont nombreux, plus ils manifestent, plus les athlètes ont envie de se défoncer. « On se croise les doigts, pour la température… mais la pluie, comme en F1, peut donner un tout autre spectacle. »
L’opinion de Louis Bertrand
Encyclopédie du cyclisme… sur deux pattes, Louis Bertrand est d’avis que les courses 2011 seront à la hauteur des attentes. « Il n’y a pas de petits coureurs, là-dedans. Et la présence de Philippe Gilbert, c’est la plus grande nouvelle… Il connaît une saison historique… et c’est un homme charmant. J’aurais hâte que ce soit demain ! »
L’importance de la télé
Responsable du volet diffusion des courses WT qubécoises, Sébastien Arsenault a un mandat fort important entre les mains car un tiers du budget de l’événement est consacré à la production télévisuelle. « On doit arriver avec une qualité de production sans faille et on a l’équipe pour y arriver. Euro Média arrive avec une quinzaine de personnes et nous disposons de toute la technologie pour assurer, entre autres, la présentation des écarts en temps réel », explique-t-il, en substance. Mais ce n’est pas toujours simple… les motos, les hélicos, les autos, les caméras… un sapré travail de coordination qui doit être fait avec et par des experts. D’ailleurs, puisqu’on parle d’expertise, l’Association canadienne et la Fédération québécoise planche sur un projet de développement de chauffeurs de motos, élément vital dans le déroulement et la présentation d’une course cycliste. « Les caméramen doivent avoir une confiance totale envers eux car il arrive des situations où les coureurs et autres obstacles ne sont qu’à quelques centimètres… »
Boily et Boivin
À ceux qui se sont demandé pourquoi David Boily et Guillaume Boivin ne participeront pas aux courses de Québec et Montréal, la réponse est simple, ils font tous les deux partie de la délégation canadienne qui participera au Tour de l’Avenir U23, en France, du 4 au 11 septembre.
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