Le cyclisme est un sport universel, cosmopolite, sans frontières. Peu de disciplines peuvent se vanter d’avoir pied à terre sur tous les continents, dans pratiquement tous les pays. Du vélo, il s’en fait partout.
Un bel exemple de cette ouverture sur le monde nous a été donné lors du dernier passage des cyclistes professionnels, à Québec et à Montréal. Vingt-neuf pays étaient représentés dans le peloton de 176 coureurs.
À Québec, on s’en doute bien, la plus forte représentation venait de la France, avec 29 coureurs. Suivaient, à égalité, l’Espagne et l’Italie, avec des contingents de 19 coureurs. États-Unis (15), Belgique (14), Pays-Bas (12) et Canada (11) avaient tous plus de 10 coureurs sur la ligne de départ. Oui, 11 coureurs canadiens : Barry, Hesjedal, Rollin, Veilleux, Parisien, Anderson, Bell, Gilbert, Tuft, Roth et Routley.
Exemple intéressant et amusant de la mondialisation du cyclisme, l’équipe espagnole Movistar, qui compte un Portugais dans son alignement (Rui Alberto Faria da Costa) et un Français comme directeur sportif. Son nom ? Yvon Ledanois (photo)!
Mais ce n’est pas le plus bel exemple. L’équipe Sky, où l’on retrouve le Canadien Michael Barry, comptait huit nationalités différentes, en incluant le directeur sportif Marcus Ljungqvist. Dur à battre !
Avec un peu de chance, on aurait pu compter des coureurs du Mexique, de Turquie, de Slovaquie, de Tunisie ou de Chine, mais ce n’est que partie remise.