Conclusion décevante, en ce début de semaine, sur le site de Radio-Canada. Nous sommes obèses ! Surprenant ? Pas vraiment. La tendance semble même irréversible. L’obésité nous envahit !
On a même des modèles en hauts lieux, élus, présidents d’importantes associations ou chroniqueurs émérites…
Ci-dessous, le commentaire que j’ai laissé, sur le site de la société d’État.
Peut-être qu’il va irriter certaines personnes… mais je crois, sincèrement, qu’il faut aller au-delà des grandes manifestations pour renverser la tendance. On s’apprête, à Québec, à dépenser un milliard, tous frais confondus, pour un amphithéatre dont on vante, par anticipation, sans preuve, les vertus salvatrices. Un millard… et sans doute davantage quand tout aura été comptabilisé. C’est ça que l’on veut pour l’avenir de nos enfants, de nos petits-enfants?
« On a souvent eu tendance, depuis les années 70, à associer la santé à la performance. Rappelez-vous le message des Jeux olympiques de 1976… On va faire du Québec une société de champions !!! Aujourd’hui, ce sont les défis de toutes sortes qui tentent, en vain, on le réalise, de passer des messages, alors que que ce sont de petits gestes, au quotidien, qui font et feront toujours la différence. Il faut aller au-delà du spectacle. Bouger, c’est simple. Une marche, aller au dépanneur à pied plutôt qu’en auto, prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur… Se mesurer à des athlètes de pointe, c’est inutile. Au contraire, ça peut avoir un effet contraire car leurs attributs ne correspondent qu’à une infime partie de la population. Pas besoin de faire 1000 km à vélo en deux jours pour se tenir en forme. Il faut ramener le message à un niveau plus accessible et passer, patiemment, le message. »
Votre opinion vaut la mienne… Moi, j’aime mieux rouler, à vélo, et non en moto, plutôt que me faire rouler. Assez, c’est assez…
Baby boomer, gens de ma génération, nous sommes de parfaits imbéciles! Jusqu’à ce jour, l’espérance de vie des canadiens et québécois a toujours progressé. Nous ne sommes même pas fichu de laisser à notre descendance, ce leg construit par nos parents et grands-parents.