Un peu tôt pour faire le bilan du deuxième Tour de Québec. Les organisateurs avaient d’autres chats à fouetter, dimanche soir. Et quelques heures de sommeil à récupérer.
Mais ça ne saurait tarder.
La course à étape reviendra-t-elle l’an prochain? Ma foi, à entendre tous les intervenants, coureurs et spectateurs croisés ces jours derniers, ça ne fait aucun doute.
«Je souhaite que le Tour revienne et que les organisateurs l’amènent à un niveau encore plus élevé», opinait Charles Dionne qui, si le programme de son équipe le lui permet, se fera un devoir d’y participer, en 2010…
Profitant d’un meilleur positionnement dans le calendrier, le Tour de Québec 2009 a fait un important bond vers l’avant. Quelque 120 coureurs pour la course à étapes (France, États-Unis, Ontario), environ 130 (junior, senior F, senior 3 et maitre) pour la course du samedi, à une deuxième année, on ne pouvait guère demander mieux. Et le niveau des compétiteurs n’était pas à dédaigner.
S’il n’en tient qu’au maire de Sainte-Anne-de-Beaupré, Jean-Luc Fortin, c’est sûr que le Tour reviendra… dans sa ville, pour la dernière étape. «C’est un privilège que l’organisation nous ait choisis pour tenir cette étape. Cette année, nous avons été pris de cours, mais l’an prochain, nous allons contribuer et nous allons lui donner l’envergure d’une vraie finale internationale», a lancé le maire, un fervent sportif qui a déjà participé au camp d’entraîenement des Nordiques de Québec (AMH).
Fort enthousiaste, il voulait rencontrer les coureurs, leur serrer la main. «Il est où, Dionne, David Boily, le détenteur du maillot jaune…», qu’il demandait, avant la course. L’auteur de ces lignes s’est chargé de les lui présenter. Il était là avant la course, pendant la course, après la course. Conquis? «On va bouger, c’est sûr!»