Dimanche soir, 21 heures, les résultats ne sont pas encore disponibles. C’est un des seuls triathlons de la saison à ne pas procéder avec le système sportstats.ca. N’ayant pas rejoint le fil d’arrivée en même temps que les premiers ni dans un état à courir les résultats comme à chaque course à laquelle je participe, c’est donc à un résumé de l’intérieur que vous aurez droit.
Tôt ce matin, j’ai pris la direction de Saint-Aimé-Des-Lacs afin de prendre le départ du Triathlon de Charlevoix. À ma grande surprise, il y avait beaucoup plus de monde que j’anticipais pour le départ.
Saint-Aimé-Des-Lacs offre un triathlon très surprenant au niveau sportif. Deux boucles dans un lac à une température élevée, une boucle de 10km pour le vélo très sportif qui monte sur pratiquement 5 km. Circuit de course de 10km (pour le triathlon olympique) avec une portion dans les sentiers, qui, jumelé avec une humidité relative de 100%, vous casse les deux jambes avant le fil d’arrivé.
Mon plan, pour la journée, étant donné que je suis toujours en entraînement pour Timberman, était d’ouvrir la machine à la nage et sur le vélo afin d’arriver à la course avec les jambes vide. Pourquoi? Simplement, parce que je sais que c’est dans cet état que je serai à Timberman. La natation s’est relativement très bien passée. 34 minutes. Le wetsuit était interdit sous peine d’être exclu du podium. J’ai quand même mis le mien. Les départs en masse me font toujours peur et je sais que je l’aurai à l’Ironman 70.3 Timberman, le 23 août prochain, et à l’Ironman 70.3 Muskoka, le 13 septembre. C’était donc pour moi une dernière occasion de le tester en course.
Au vélo, j’ai peiné les trois premiers km de montées (faux plats), difficulté à reprendre mon souffle et à retrouver mes jambes. Par la suite, j’ai poussé du braquet et du gros braquet. Mission accomplie, plus de 30km de moyenne avec ces belles côtes!
À la course, les quatre premiers km se sont très bien déroulés. La vitesse était bonne et les jambes, aussi surprenant que ça peut paraître, étaient au rendez-vous! Par la suite, la route empruntait un sentier de montagne. Boue, roches et herbes longues sont au menu. À la sortie des bois, une côte avec de l’herbe longue de cinq pouces m’attend. Et ce fut la fin des émissions. J’ai vu des étoiles et j’y ai laissé, la dernière gourde d’eau et ce qui restait de mon petit déjeuner. J’ai trop poussé. Les cinq derniers km ont été plus difficiles, j’étais «explosé». J’ai terminé avec un chrono de 3h03min et j’en suis satisfait.
Les erreurs de la journée:
1- Échauffement… Je ne me suis pas réchauffé, je me suis fait surprendre par l’heure du départ.
2- J’ai trop bu d’eau. Oui, beaucoup trop.
3- J’ai changé mes pédales la veille. Bris mécanique. Je n’avais pas le choix. Le problème c’est que j’ai été incapable de remettre la cale à la même position. Résultat, mal au dos, mal à la hanche. J’ai trois semaines pour retrouver mes marques.
Somme toute, l’expérience de ce triathlon a été, encore une fois, fort appréciée. Organisation A1 et circuit offrant un très bon défi sportif. Seul bémol, le vélo était quelque peu dangereux par endroits avec la cohabitation avec les voitures.