Le WorldTour est au Québec pour longtemps, jure Serge Arsenault

Il en a, des choses à dire, le président des Grands Prix Cyclistes Québec-Montréal (GPCQM), Serge Arsenault.  Lors d’une conférence de presse tenue à Québec, mardi, il a juré que la perennité du cyclisme allait dépeindre sur le Québec et que, bénéficiant de conditions exceptionnelles – licence UCI à un coût très raisonnable – cette activité majeure – les Grands Prix WorldTour – allait rester chez nous pendant de nombreuses années.

« Je serai parti depuis longtemps et le WorldTour sera encore ici », a-t-il assuré.

Pour faire une histoire courte, on va vous épargner des chiffres et des technicalités, mais la mondialisation aura, cette fois, joué en faveur du Québec, dans l’implantation du cyclisme professionnel dans notre coin de pays. En substance, Serge Arsenault a fait valoir que l’UCI ayant entrepris le virage mondial, le Québec aura servi à tracer la voie… juste au bon moment. « On a voulu tester, avec nous… on a réussi. »

Maintenant, c’est la Chine (Tour of Beijing – 5 au 9 octobre), l’Inde et le Brésil qui entrent dans la danse, à un coût TRÈS supérieur à ce qu’on a dû payer pour amener les cyclistes professionnels chez nous. « Maintenant, nous bénéficions de la clause grand-père et le renouvellement de notre licence, après celle que l’on détient, nous est assurée sans augmentation substantielle », a fait valoir le président du GPCQM. À l’instar du Tour de France et des Classiques qui sont reprises depuis 75, 80 et même 100 ans.

C’est un peu pour ça (licence trop dispendieuse) que la ville de Québec a reculé, face à l’organisation des Championnats mondiaux de 2015. 20 millions $ contre 800 000$ (pour les épreuves WorldTour), a fait valoir le maire Labeaume. « Les Mondiaux, on ne peut pas les faire, au prix que ça coûte, si les autres paliers de gouvernement ne sont pas là. » Et la volonté de les impliquer s’est vite estompée, a-t-on déduit des propos du maire.

On veut maintenant se tourner vers ces courses pour faire un happening inégalable qui aura des retombées dans les autres régions. On avait des visées aux Etats-Unis… on va plutôt miser sur notre propre potentiel, sur nos voisins immédiats (Saguenay-Lac-Saint-Jean, Beauce, Bas-du-Fleuve…).

Cet engouement soudain pour le Québec est dû à plusieurs facteurs, comme le fait que les francophones prennent beaucoup de place sur la scène du cyclisme mondial. « Les coureurs sont sensibles à l’hospitalité qui leur est réservée », dit Serge Arsenault. On sait ce que ça veut dire, quand on s’y met, chez nous !

« La course, on l’a gagnée en janvier derniers quand les mains de tous les coureurs se sont levées, quand on leur a demandé qui étaient ceux qui voulaient venir à Québec », a mentionné Serge Arsenault. Ce qui aura un effet sur le calibre du peloton qui se présentera en sol québécois, assure-t-on.

En résumé, on s’apprête à renouveler la première entente pour un autre bloc de quatre ans et il en sera de même tant que  la volonté des nôtres suivra.

Pour le reste, on prépare toute une série d’activités complémentaires (culturelles, gastronomiques, sportives…) qui permettront à tout le monde de participer.

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  1. Raymond Fortin

    Je sais que je ne me ferez pas rien que des amis dans le commentaire qui va suivre, mais bon ça fait longtemps que j’ai renoncé à le faire. Alors je plonge.

    Tout d’abord, oublions Montréal pour les prochaines éditions. Pourquoi? C’est bien simple ça n’a pas levé l’an dernier et probablement que ça ne lèvera pas cette année même si la course doit y être présentée en 2011. Ils aiment ça les chars de course que voulez-vous. Même les cyclistes ne peuvent rouler sur leur beau circuit.
    Pour 2012 et suivantes n’en déplaise au maire ‘Je ne savais pas Tremblay’, la grande région de la Capitale Nationale pourrait recevoir la grande fête de la Petite reine des Amériques.
    Imaginez, la première course du vendredi, départ Québec au pied du Château, direction Charlevoix en passant par l’étroit chemin Royal que nos bons élus de la MRC de la Côte auraient pensé à retaper. On continue à St-Joachim pour entreprendre la montée infernale de la route des Carrières (Ouh là, ouh là!). On se dirige à Baie St-Paul, St-Urbain, on coupe vers Les Éboulements en prenant soin de faire l’ascention de la côte du monastère. On descend la côte dite ‘de l’âge d’or’ vers St-Joseph de la Rive et vous aurez compris qu’on monte la Côte à Godin (quintuple Ouh là!) Arrivée dans la belle ville de Baie St-Paul.
    Le samedi, place à la relève sur le circuit de la ville dans le cadre du championat québécois de cyclisme sur route toute catégorie si possible. Tant qu’à fêter, on fête.
    Dimanche, vous l’aurez compris; circuit Pro-Tour ‘intra muros’.

    Vous en voulez de l’émulation vous auriez l’occasion pour en faire une petite brassée.

    À Montréal le show de boucane, à Québec, le show de bécanes! Alors ai-je plus d’amis qu’avant? Pas sûr, mais il est toujours permis de rêver. M. Labeaume, le fait bien lui……

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