Loin de moi l’intention de vous convaincre de faire vos courses à vélo. Ce serait, comme on dit, « parler des deux côtés de la bouche ». La proximité des commerces et services, dans le secteur où j’habite, me porte plutôt à faire la plupart de mes petites emplettes… à pied.
Ceci étant, la démonstration qui suit a pour but de faire contrepoids à ceux qui prétendent qu’il est impossible de faire du «magasinage» à vélo. On a entendu et lu cet argument, récemment, dans le contexte du débat entourant les projets de voie cyclable au coeur de la Ville de Québec (axe René-Lévesque).
Ici, on ne parle pas de se balader avec un téléviseur sur le porte-bagages, mais de combler, de façon normale et suffisante, les besoins de la vie courante : supermarché, pharmacie, institution bancaire ainsi que services et commerces de proximité.
Ainsi, dans le secteur où j’habite, à Québec (quartier Champigny), on retrouve tous ces services essentiels, dans un rayon de quatre kilomètres. Donc, moins de 15 minutes, à vélo.
Ont collaboré à cette démonstration, Arkel, fabricant de sacoches de vélo (Sherbrooke) et la boutique de vélo Sport Olympe (L’Ancienne-Lorette et Beauport). Le matériel utilisé: deux sacoches Arkel, modèle le Panier, d’une capacité de 27 litres chacune (116,95$ ch. – bandoullière = 14,95$ ch.) et un vélo Trek 520 (environ 1500$)*. Au total, pas mal moins cher qu’un VUS, dans lequel on ne peut, de toute façon, transporter une causeuse ou un matelas de dimension normale (150 cm).
Évidemment, pareil exercice, dans la vie de tous les jours, demande certains ajustements, car il ne faut pas attendre que le garde-manger et le frigo soient vides pour aller faire ses courses. Les cyclistes urbains qui sont habitués d’aller travailler à vélo ou qui s’en servent à des fins utilitaires, ont ce réflexe de passer par le commerce où ils trouveront ce dont ils ont besoin, avant de rentrer à la maison. Les autres peuvent voir le geste comme faisant partie de leur mise en forme en joignant, ainsi, l’utile, au profitable et à l’agréable.
Autre élément à considérer : la possibilité de garer et cadenasser son vélo aux endroits potentiellement visités. Le but n’est pas d’évaluer la qualité des supports (une exception) ou de savoir si leur nombre est suffisant… pour le moment.
* Pour le vélo, voir aussi : Mon choix…

Prêt à partir. Un vélo (Trek 520) muni d'un porte-bagages et deux sacoches (Arkel - modèle le Panier).

Assurez-vous que la béquille pourra supporter le vélo et une charge importante. Sinon, procurez-vous un modèle plus robuste. Il faut charger et décharger le vélo avec précaution. Charger le côté béquille, en premier, l'inverse, quand on décharge. La conduite, avec charge, demande, elle aussi, un temps d'adaptation. Comme une moto. Mais ça vient vite.

Le contenu des deux paniers : 24 articles, total de la facture, 87,30$. À noter que nous n'avons pas utilisé les pochettes supérieures et latérales, qui auraient pu contenir des articles tels, vinaigrettes, huiles, shampooing, pâte dentifrice etc... La facture aurait pu, facilement, grimper, à 120$.
Autre detail à ajouter on peut aussi aller s’entrainer après l’ouvrage je vais chez Energie Cardio deux fois semaine au carefour Beauport là aussi les sacoches Arkel sont très appréciées et ce jusqu’en décembre car les pneus avec clous ça existe bien que beaucoup de gens semblent surpris à cette affirmation.
Vous résumez bien la situation. Quand on veut, on peut! Mais ne versons pas dans le dogmatisme et laissons à chacun la possibilité de choisir…