Les fédérations sportives, au Québec, c’est quelque 900 000 membres. Des gens qui font du sport, des gens qui bougent et font des efforts pour rester en santé.
900 000, un chiffre qui pourrait être plus élevé. Et l’encadrement accordé à tous ces gens actifs, à ces athlètes, ados et adultes, pourrait être – même s’il est déjà très adéquat – encore meilleur, si l’État, dont nous sommes les « actionnaires », leur en donnait les moyens.
Oui, on va entendre le rengaine : « tout le monde en veut plus… où va-t-on prendre l’argent? » Mais comment expliquer, alors, que la Colombie-Britannique, deux fois moins peuplée que le Québec, arrive à justifier un nouvel investissement de 4,7 millions de dollars, qui s’ajoute à une enveloppe déjà acquise de 4,5 millions, alors que nous, qui clamons notre passion pour l’excellence, n’arrivons pas à en mettre un peu plus dans les coffres de ces organisations qui ont, dans un sens largement accepté, une partie de notre bien-être et de notre santé entre les mains? N’allez pas me répondre par la phrase simpliste, « parce qu’ils sont moins endettés que nous ».
En tant que société, nous avons des choix à faire. On veut une jeunesse forte, saine, intelligente et dynamique? On veut une population active, prospère et en santé? IL FAUT s’en donner les moyens. IL FAUT prendre le taureau par les cornes.
Les fédérations sportives québécoises ont entrepris, depuis plus d’un an, une série de démarches afin que le Gouvernement du Québec accorde un financement supérieur à leur fonctionnement, pour qu’elles puissent pleinement jouer leur rôle et remplir leur mandat. C’est quatre millions de plus, que les fédérations réclament.
« Les fédérations sportives sont à bout de souffle depuis de nombreuses années, ce qui se traduit par un haut taux de roulement au niveau des employés en raison de la charge de travail énorme et les conditions de travail inférieures à ce qu’on retrouve dans plusieurs autres milieux, argue Louis Barbeau, directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC). Je ne cherche pas à plaindre notre milieu, poursuit-il, mais si on considère ce qui se fait/donne en culture et les retombées économiques engendrées par le milieu sportif, force est d’admettre que le sport est sous-financé. »
Voici un échantillon des démarches qui ont été faites, ces derniers temps :
– analyse économique du système sportif fédéré québécois (effectuée par la firme Diobri pour Sports Québec et l’ensemble des fédérations sportives québécoises) – déposée l’automne dernier à la ministre Line Beauchamp;
– rencontre avec l’adjoint parlementaire du ministre des finances;
– envoi d’une lettre à tous les députés à l’Assemblée nationale pour leur demander d’appuyer la démarche du milieu sportif fédéré;
– démarche auprès des membres des fédérations sportives afin qu’ils interpellent leurs députés respectifs pour que ces derniers appuient ce qui se fait actuellement;
– lancement d’une page Facebook et Twitter pour soutenir la campagne « Mon sport, ma fédération »;
– une marche devant le Stade du Parc olympique, ce vendredi, à Montréal, qui devrait regrouper, ostensiblement, entre 150 et 200 personnes dont plusieurs athlètes de haut niveau.
SDV*MAG appuie cette démarche et invite ses lecteurs à appuyer la campagne « Mon sport, ma fédération » en jouant un rôle actif sur les réseaux sociaux.
Pour que cette initiative ait de l’impact, un nombre maximum de personnes doit « aimer » la page Facebook « Mon sport, ma fédération ».
Comment faire :
1. Avoir un compte facebook;
2. Se rendre sur la page « Mon sport, ma fédération » par ce lien : http://www.facebook.com/#!/pages/Mon-sport-mafederation/190083384353368
OU
3. En tapant « Mon sport, ma fédération », dans la barre de recherche et en cliquant sur « J’aime » .
À partir de ce moment, tout ce qui sera publié sur la page « Mon sport, ma fédération » apparaîtra dans vos actualités.
Pour multiplier les fans :
1. Partager cette page avec vos amis Facebook, et leur demander d’en faire autant pour un effet exponentiel;
2. Diffuser le lien et l’information à tous vos membres de votre fédération, leur demander d’adhérer et de partager le lien avec leurs amis facebook;
3. Porter une attention particulière à informer et sensibiliser vos jeunes pratiquants. Les jeunes sont ceux qui utilisent le plus et le plus efficacement les réseaux sociaux; notre force du nombre passe par eux.
Vidéos :
Une douzaine de vidéos mettant en vedette nos grands athlètes d’ici ainsi que d’autres acteurs du sport québécois seront mis en ligne sur la page facebook au cours des prochains jours. Nous vous invitons à faire circuler toutes les vidéos.
Cependant, si l’athlète en question pratique votre sport, nous vous suggérons de porter une attention particulière et de partager cette vidéo encore davantage au sein de votre réseau qui en sera d’autant plus touché.
Voici les personnes qui participent à la campagne vidéo :
· Pierre Lavoie
· Jasey-Jay Anderson
· Marie-Pierre Boudreau-Gagnon
· Nicolas Gill
· Benoît Huot
· Joannie Rochette
· Alexandre Despaties
· Danièle Sauvageau
· Daniel Aucoin
· Richard Legendre
· Valérie Maltais
· François-Louis Tremblay
« Mon sport, ma fédération » sera également actif sur twitter.
http://twitter.com/#!/sportfederation
Suivez la campagne @sportfederation et « retweetez » dans vos réseaux.