Y’en a qui trouvent que j’exagère. Que je suis à babord… un peu trop fort. Peut-être.
J’avoue que je me sens très bien dans mon petit confort bourgeois que j’ai acquis en travaillant, honnêtement, pendant une bonne trentaine d’années.
Voilà pour le préambule.
Passons aux choses sérieuses, maintenant. Ou un peu moins. Régis 1er. Régis Labeaume.
Notre dévoué et vénéré maire, dictateur omniscient, détenteur de toutes les solutions, ne cesse de dilapider les fonds publics depuis qu’il est en poste, mais « le monde l’eume ». Populaire, populiste, vernaculaire, il brasse les colonnes du temple, celle des syndicats, surtout. Lui seul… et ses amis ont le droit de bien vivre.
Bon. C’est assez.
Venons-en à mes petites préoccupations nombrilistes.
Parce que les brigadiers scolaires ont un salaire trop élevé, parce que les policiers sont des enfants gâtés et que l’ensemble des fonctionnaires sont des… de système, on va gober sa rhétorique et le laisser s’entourer, à fort salaire, d’amis qui font partie de sa clique d’auto-admirateurs, la coterie, sans réchigner.
Oups ! Autre dérapage.
Retour à mes petites préoccupations nombrilistes. Un amphithéatre de 400 millions qui, au bout de l’exercice, en aura coûté trois fois plus, peut-être quatre, vient chambouler notre univers.
Bon, autre dérapage.
Dérapage sur pavage glacé ou mal entretenu. J’ai déjà évoqué le fait que nos trottoirs, à Québec, ne sont pas tous déneigés. Faut économiser pour nos millionnaires sur patins. Ces millionnaires, je les inviterai à venir dans mon quartier, car, en hiver, c’est dans la rue que ça se passe. J’en ai déjà fait état (cliquez ici).
Mardi, 15 mars, le scénario se reproduit. J’attendais que ça arrive… c’est arrivé. Papa, maman et la poussette. Dans la rue. Pas sur le trottoir. Dans la rue. J’ai eu juste le temps de sortir mon appareil photo pour illustrer ce que j’avais déjà évoqué.
Elles sont où, nos priorités ? La sécurité sur nos routes ou le caviar dans l’assiette du maire ?
Voilà. Quand on me dit que les fonds ne sont pas là pour supporter les fédérations sportives ou les initiatives qui vont permettre à nos jeunes de se développer sainement, je n’en crois plus un mot.
En claquant les doigts on a trouvé 400 millions $ pour un carré de sable dont on pourrait se passer.
Et, pendant ce temps, notre maire faisait le jar à Las Vegas.