Le jeudi 9 septembre, un nouveau concept québécois pur laine sera en démonstration : le Challenge sprint. En prélude au Grand Prix du lendemain, à Québec, cette épreuve sera démontrée pour la première fois aux spectateurs, aux membres de la communauté cycliste et à l’UCI, dans l’espoir d’en faire une nouvelle discipline officielle.
Présenté à 17h, le Challenge sprint permettra au plus grand nombre de venir y assister et sera retransmis à la télévision.
Le concept? Une formule ultra-condensée de la dernière bataille que se livrent les coureurs à la fin d’une longue course sur route d’une journée entière. Sauf que là , le spectacle ne durera qu’un peu plus d’une minute; les cheerleaders n’auront qu’à bien se préparer.
Cette course favorisera les routiers qui s’entraînent spécifiquement en sprint. Du parc de la Francophonie sur Grande-Allée, les coureurs de vitesse feront d’abord une descente neutralisée d’échauffement de 900 mètres vers le départ, qui sera le même que celui du Grand Prix cycliste, sur la rue Saint-Louis devant le Château Frontenac. De là , ils s’élanceront pour un sprint lancé sur une distance de 1 km (à la flamme rouge, ou dernier kilomètre d’une course). Les cyclistes vont littéralement exploser dans ce face à face, en tout donnant jusqu’au parc de la Francophonie pour une arrivée haute en couleurs.
Seize des meilleurs cyclistes québécois et canadiens seront sélectionnés. Quatre vagues de quatre sprinteurs se livreront une chaude lutte dans la première manche. Ceux qui auront passé le processus d’élimination s’élanceront dans la deuxième manche pour deux vagues de demi-finale à quatre sprinteurs. Enfin, la troisième manche couronnera les finalistes. Les huit premiers obtiendront un classement final et se partageront des bourses totalisant 5 000 $ (1 000 $ au vainqueur).
La participation au Challenge sprint de cinq cyclistes québécois est confirmée, dont celle de Dominique Rollin (Boucherville), seul coureur québécois à évoluer sur le circuit UCI-Continental (équipe Cervélo TestTeam). S’il est sélectionné, Martin Gilbert, de Châteauguay, pourra exprimer tous ses talents de sprinteur : «C’est une idée qui vient de la piste. Une épreuve très courte, rapide, qui va être captivante pour les spectateurs, s’enthousiasme Martin. Si vous voulez voir quelque chose de vraiment impressionnant, vous vous placez dans les 200 derniers mètres avant l’arrivée, là où le vrai sprint va commencer. On va sortir 200 % de notre énergie.»
Le Challenge sprint imaginé par le Québec sera-t-il la flamme rouge qui va allumer l’UCI ?
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