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Marie-Hélène Prémont, par ses exploits en vélo de montagne, a laissé une empreinte indélébile, sur la scène sportive québécoise, au cours des dernières années. La saison 2010, elle l’aborde avec enthousiasme, forte d’une expérience que personne ne peut lui enlever. Aujourd’hui, deuxième texte (de 2) issu d’une rencontre avec l’athlète de Château-Richer, juste avant Noël.
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Pendant qu’elle s’imposait en montagne, Marie-Hélène Prémont préparait son après-carrière. Sa deuxième carrière, en réalité. Pas question, pour elle, de négliger les études. «Ce fut un peu plus long, mais, à part une session, j’ai continué.»
Bachelière en kinésiologie, elle complètera ses études en pharmacologie, en 2010. Il lui reste une session, cet hiver, et un stage clinique, à l’hôpital, qu’elle fera à l’automne. «À Noël, je pourrai commencer à travailler…»
Projette-t-elle d’avoir sa propre pharmacie? «Je me laisse une année ou deux pour évaluer la situation. C’est beaucoup de responsabilité et comme mon chum est déjà à son compte (usinage), je me demande si c’est une bonne chose d’avoir deux personnes à leur compte sous le même toit.»
Surtout qu’elle veut avoir des enfants, passer du temps avec eux. «Je ne voudrais surtout pas avoir des enfants et les laisser constamment à la garderie. Je ne veux pas travailler 45 ou 50 heures par semaine et subir un «beat» de vie incroyable.»
Elle veut prendre le temps qu’il faut pour goûter à la vie, ce qui veut dire qu’elle va toujours rester active, qu’elle va bouger, qu’elle va continuer de s’entraîner. «L’entraînement ce n’est pas un sacrifice, ça fait partie de moi, ça ne m’a jamais privé de faire ce que je voulais… je vais toujours continuer de m’entraîner comme ça», confie-t-elle.
Quant à la mission qu’elle veut se donner, dans sa «deuxième vie», elle ne veut pas lui donner de caractère particulier. Pas politique, en tout cas. «Je suis l’actualité, j’essaie de rester à jour, mais je j’irai pas faire de manifestation. Par contre, je voudrais bien faire ma part pour inciter les jeunes (en particulier) à faire de l’activité physique, bien manger… La santé, la prévention surtout, ça me préoccupe. Ce n’est pas pour rien que j’ai étudié dans le domaine.
«Je sais que j’ai un certain pouvoir auprès des jeunes, que je peux être un modèle. Je suis sidérée de voir tous ces jeunes qui ne vont pas dehors, qui restent à l’intérieur, accrochés à l’ordinateur. Des maladies comme le diabète sont, souvent, la conséquence de mauvaises habitudes de vie. L’obésité en est souvent la cause», opine-t-elle, avec raison. «On a longtemps concentré les efforts sur le curatif, il faut maintenant miser sur la préventation.»
La cigarette? «Je ne comprends pas… surtout ceux qui commencent. Ça me révolte de voir tous ces gens qui se retrouvent à l’hôpital à cause de la cigarette. C’est peut-être difficile d’arrêter, mais il y a de bons moyens pour y arriver…»
«Le sport, on en fait d’abord pour se faire plaisir. Sans plaisir, tu ne peux performer. Mais le résultat n’est pas un objectif ou une fin en soi. On a tous une destinée, si je suis dûe pour avoir un pépin, ça va arriver. J’essaie de voir le côté positif de chaque chose. J’en retire peut-être une meilleur leçon que si j’avais eu une victoire facile.»
Que fait-elle pour «décrocher»? «J’aime faire du jardinage. Le printemps, je pars des semis, je suis vraiment une «trippeuse» de plantes… mais faut pas me demander les noms… y’a assez de choses que je dois savoir par coeur en pharmacie!»
On s’en doute, elle aime bouger… beaucoup! Et voyager, même si elle se dit plutôt casanière. «Jaime beaucoup voyager pour moi-même. Cet automne, par exemple, je suis allée à Hawaii, et j’ai participé, sans aucune pression au triathlon XTERRA. Quelle expérience! Et Hawaii, j’y retournerais demain matin!»
Sa carrière l’a amenée partout sur la planète, mais elle a toujours hâte de rentrer chez elle. «En saison (de compétition), je peux revenir à la maison même si c’est juste pour une semaine… j’aime être chez moi, avec mon monde… je me sens bien dans mes affaires.»
Son péché mignon? «Je suis une accro du café! Matin, midi, soir, j’ai besoin de mon café. Je peux prendre un café avant de me coucher et ça ne m’empêche pas de dormir.»
Vous voulez lui faire plaisir? Offrez-lui un gros sac de Blue Mountain!
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