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Nos amis de Baie-Comeau, Jovette et Daniel, nous avaient lancé l’invitation en quelques occasions, ces dernières années : « Venez voir les compétitions de paracyclisme, vous allez aimer ça ».

Louis Barbeau, directeur général de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), m’avait fait la même remarque, quand je lui ai laissé entendre que j’irais (peut-être), cette année, avec ma conjointe, Nancy, assister aux Championnats du monde de paracyclisme 2013 : « Vous allez aimer ça », reprit l’écho.

C’est probablement la retraite qui m’a fait entendre raison ! Nous y sommes allés !

Les contacts que j’avais, au préalable, établi avec quelques athlètes – Robert Labbé, Marie-Ève Croteau et Marie-Claude Molnar – m’ont incité à renoncer, momentanément, à mon « voeu de chasteté cycliste » !

Et je ne l’ai pas regretté. Idem et davantage, pour ma conjointe, qui a été ravie. Je ne lui avais jamais imposé mes sorties, pour couvrir des compétitions cyclistes, car elle a plutôt un faible pour l’action générée par elle-même, malgré son petit penchant pour la… télévision !

Toujours est-il que nous avons passé un superbe week-end, à Baie-Comeau, ensoleillé de surcroît, avec nos meilleurs amis, entourés d’athlètes venus des quatre coins – plutôt ronds, soit dit en passant – de la planète.

Ambiance, camaraderie, grands espaces, air pur, organisation bien rodée, à sa quatrième année : tout y était pour permettre aux athlètes de se dépasser… et d’en mettre plein la vue aux spectateurs, néophytes dans bien des cas, qui ne demandaient pas mieux que de les encourager.

Ces athlètes, souvent frappés de plein fouet par les « surprises » de la vie ont servi, encore une fois, une belle leçon de détermination à ceux qui ont parfois tendance à baisser les bras devant l’adversité. Comment rester indifférent devant la joie et, parfois, les larmes, d’un Aitor Oroza Florez qui, sur le podium, est venu fouiller dans nos tripes pour en faire jaillir quelques sanglots… vraiment, ce week-end n’a été garni que de bons moments.

Que penser et que dire, en plus, d’atllètes adulés comme Alessandro Zanardi, ancien pilote de F1 qui a failli laisser sa peau sur le bitume, et qui revient hanter les paracyclistes de sa catégorie. Cet homme, généreux, plein d’attention pour le public… et les journalistes, aurait pu rester chez lui, confortablement assis sur ses succès (et revenus) antérieurs. Mais non, il a choisi de vivre pleinement, deux jambes en moins.

« Le genre d’athlète dont tous les sports ont besoin », opinait Louis Barbeau, en fin de semaine.

Pour conclure, le dg de la FQSC, également président de la commission paracyclisme de l’Union cycliste internationale (UCI) a retenu, de la présentation d’épreuves paracyclistes en sol québécois, des éléments qui, dans le milieu, font sans doute l’unanimité. « L’accueil exceptionnel de la population de Baie-Comeau au cours des quatre dernières années… les performances exceptionnelles de la part des athlètes, l’esprit de franche camaraderie et le respect mutuel entre les athlètes des différentes nations.. le bel exemple de détermination et de dépassement de la part d’athlètes qui ont traversé et surmonté, pour un très grand nombre, une épreuve importante dans leur vie, démontrant du même coup que tout est possible et que la vie est plus forte que tout ».

Ben d’accord avec ça ! Juste dommage, pour nous, que les Mondiaux de paracyclisme ne reviennent pas à Baie-Comeau, l’an prochain (ils seront disputés à Greenville, Caroline du Sud).

Championnats du monde de paracyclisme UCI 2013 : résultats complets.

Ci-dessous, quelques photos (Nancy Walsh et l’auteur de ces lignes) et vidéo-entrevues avec : Robert Labbé, Marie-Ève Croteau, Alessandro Zanardi et Marie-Claude Molnar.

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Robert Labbé – Baie-Comeau – 2013 from Infovélo.com on Vimeo.

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Marie-Ève Croteau – Baie-Comeau – 2013 from Infovélo.com on Vimeo.

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Alessandro Zanardi – Baie-Comeau – 2013 from Infovélo.com on Vimeo.

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Marie-Claude Molnar – Baie-Comeau – 2013 from Infovélo.com on Vimeo.