COMPIÈGNE – Il n’y a qu’à suivre les Belges! Je l’ai souvent entendue, cette consigne, sur le site du départ de la course, autour du grand chapiteau, sur les pavés du Palais de Justice de Compiègne.
Pour le néophyte que j’étais, je cherchais à amasser le plus de renseignements possible sur la route à suivre afin de pouvoir observer, à plusieurs occasions, le passage du peloton sur les 28 secteurs pavés de la 107e édition de L’Enfer du Nord.
Effectivement, nous les retrouvons partout sur le parcours, les Belges… et bruyants à part cela!
Mais qui sait les suivre, en voiture, alors qu’ils filent après chaque passage vers un autre secteur, aura vu pas mal de petites routes, aura eu quelques frousses et aura été assez chanceux, somme toute, que les gendarmes soient indulgents en ce dimanche de Pâques… Mais le jeu en vaut la chandelle, car ils connaissent tous les pavés par cœur!
NDLR – Pierre-Martin Belleville, représentant pour Le Marchand de vin, a profité de son passage en Italie et en France pour pointer vers le nord-est et assister à la classique cycliste Paris-Roubaix. Il nous a offert ce commentaire et des photos que nous publions en trio, aujourd’hui, et une cinquantaine, en diaporama, demain matin.
Paris-Roubaix est avant tout un événement sportif d’envergure dont les retombées économiques sont très importantes dans la région. Il s’agit du succès d’une foule qui prend d’assaut la petite communauté aux portes du pays des Ch’tis.
Le samedi marque la présentation des équipes sur l’estrade centrale, place du Palais de Justice. Les amateurs se réunissent vers 14 heures pour voir arriver leurs favoris dans les autocars bien identifiés aux couleurs des équipes. Les coureurs sont pris d’assaut par les amateurs, les uns voulant une photo avec leurs idoles, les autres étant à la recherche d’un autographe.
Ce qui frappe, c’est la disponibilité des athlètes qui se prêtent au jeu sans avoir à redire. Il fallait voir Tom Boonen se frayer un chemin à travers la foule pour s’en convaincre.
Le samedi soir, un critérium est organisé dans les rues de la ville pour les coureurs juniors et seniors. Cette année, le signal de départ a été donné par nul autre que Bernard Hinault, le grand champion français.
Puis, le dimanche, la place s’anime très tôt car le départ fictif est prévu pour 10 heures, après les cérémonies avec les dignitaires, protocole oblige. L’imposant convoi de voitures officielles, des clubs, motos, photographes et télévision, sans oublier les trois hélicoptères, se met en branle pour sept heures d’une folle randonnée.
Aujourd’hui, nous vous présentons trois images de cette grande classique, mais nous reviendrons, très prochainement, avec une série (une cinquantaine de photos), sous forme de diaporama. Ces images ont été prises sur trois secteurs pavés et sur le site de ravitaillement de Denain. Le premier secteur pavé est celui de Troisville 2,2 km (28), le second de Warlain à Brillon (15) sur une distance de 2,4 km et, finalement, le secteur de Cysoing à Bourghelles de 1,3 km.
Photo Pierre-Martin Belleville - C'est un départ, pour la classique Paris-Roubaix 2009!
Photo Pierre-Martin Belleville - Hincapie et Devolder, à Troisville.
Photo Pierre-Martin Belleville - Furland qui souffre, secteur pavé # 15.
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