En quelques années, Pierre Lavoie est devenu une personnalité publique reconnue, apréciée et respectée. Ancien fumeur, sédentaire, il s’est pris en main et, par le biais du sport, il a acquis une notoriété qui, depuis, lui ont permis, non sans travail, bien sûr, de gagner des milliers de personnes à la cause des maladies orphelines.
Dimanche, à la cérémonie du Mérite cycliste québécois, il a reçu le Prix du Président pour le «tour de force qu’il a accompli en conscientisant la population québécoise, par l’entremise de la première édition du Grand Défi Pierre Lavoie».
Ce grand happening santé s’est articulé autour de trois volets qui, essentiellement, avaient pour but de faire bouger le Québec, particulièrement les jeunes, dans les écoles. Les plus grands, pour leur part, ont participé en grand nombre (465) au Défi sur route (1000 km) et amassé près d’un million de dollars pour la Fondation Go, vouée à la recherche sur les maladies orphelines et la promotion de saines habitudes de vie.
Se prendre en main
Appelé à prendre la parole, ce communicateur exceptionnel en a profité pour réitérer les messages qu’il a véhiculés au cours des derniers mois, pointant, entre autres, l’obésité comme la source de bien des maux, dans notre monde actuel. «C’est le temps qu’on se prenne en main, comme société, que l’on mise davantage sur la prévention, sur le travail en amont, car c’est la seule façon de faire des gains significatifs en santé», a-t-il rappelé à un auditoire gagné d’avance à la cause de l’activité physique.
«C’est simple, a-t-il poursuivi. Pour améliorer nos chances, ça se résume en trois points: bouger, bien manger et ne pas fumer. Il faut inculquer de saines habitudes de vie aux enfants dès le primaire….»
Puis, sachant qu’il avait devant lui une belle brochette d’athlètes en grande forme, il a insisté sur le rôle que ceux-ci doivent jouer auprès des plus jeunes. «Guillaume (Boivin) le sait qu’il a une responsabilité, comme athlète, a-t-il ajouté, pointant vers la table où ce dernier était assis. Lui et tous les autres sont des modèles pour les jeunes…»
Pierre Lavoie a également exprimé sa gratitude pour le prix qu’il a reçu. «Être reconnu par ses pairs, c’est la plus belle reconnaissance qu’on peu avoir, comme athlète.»
Au terme de son allocution, d’un bond, tous les convives se sont levés pour, à leur tour, exprimer leur gratitude et leur admiration envers cet athlète, ce modèle exceptionnel pour les jeunes qui, ces temps-ci, ont plutôt tendance à pitonner que pédaler.
Photo SDV*MAG -- André Michaud, président de la Fédération québécoise des sports cyclistes, en compagnie de Pierre Lavoie.
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