SAINT-FERRÉOL-LES-NEIGES – Suite à la parution de notre article d’hier : Les événements cyclistes québécois devraient-ils tous être sanctionnés par la FQSC? Le débat est ouvert, François Calletta, qui est familier avec le fonctionnement de différentes fédérations sportives au Québec (FQSC, Triathlon Québec et Fédération de Patinage de Vitesse du Québec) propose une nouvelle piste de réflexion.
Selon M. Calletta, « le rôle que devrait jouer une fédération sportive comme la FQSC devrait se limiter au développement du sport, au support technique et à toute forme d’aide aux organisateurs. Le contrôle des événements ne devrait pas leur revenir ». M. Calletta a insisté sur le fait que « la responsabilité du prix devrait revenir au promoteur de l’événement et le succès de participation dépendrait alors de la valeur de l’activité qu’il offrirait et non pas du tarif chargé aux participants. La fédération ne devrait pas intervenir dans ce dossier, ce n’est pas leur responsabilité ».
En d’autres termes, François Calletta est favorable au fait que les sports soient fédérés, tant que les fédérations laissent carte blanche aux organisateurs dans la gestion de l’événement. « Si on peut contrôler soi-même tout l’aspect marketing de l’événement, on risque d’attirer plus de monde et d’offrir une belle expérience aux participants ; ce n’est pas en baissant le prix à l’inscription qu’il y aura foule… Personnellement, je préfère payer un peu plus cher pour participer à une compétition, mais que l’événement en vaille vraiment la peine », a-t-il renchéri.
« C’est ce qui est problématique avec l’approche de la FQSC ; on ne peut offrir qu’une simple course… Le produit offert est moyen, sans grande valeur. Le succès est moyen et les promoteurs ne courent pas les rues pour organiser des événements d’envergure qui feront grandir le sport », conclut M. Calletta, qui est lui-même directeur général du Pentathlon des neiges de Québec, une activité qui a connu une croissance remarquable, ces dernières années.
Nous aimerions aussi avoir VOTRE opinion par rapport au rôle que devrait jouer la FQSC quand elle sanctionne un événement. Utilisez la zone Commentaires, au bas de cette page, pour nous faire connaître votre opinion.
Voir autre texte en cliquant ICI.
Vous voulez que SDV*MAG continue de vous offrir une information de qualité? Devenez membres sans tarder! Cliquez ICI.
Pour nous joindre: clemelin@sdvmag.com .
Je suis entièrement d’accord avec M. Calletta. La fédé est là pour le développement de la pratique sportive et non au contrôle de la gestion d’un événement. Si c’est qu’ils veulent faire qu’ils les organisent les événements, depuis deux ans le nombres de comités organisateurs d’événements de vélo de montagne a fondu comme neige au soleil. Avec leur approche contrôlante, tout ce qui nous restent à faire c’est trouver des bénévoles (parce que ça en prends plusieurs) et acheter des bananes.
Malheureusement en bout de ligne, les grands perdants se sont les cyclistes.
J’aborde dans le même sens sauf qu’il faut quand même qu’il y ai certain réglements pour guider les organisations de course, sinon ca serai free for all. Des courses complètement hors de prix ou bien des organisations bidons et des courses non sécuritaires etc… Parcontre la ou il serai bien de laisser carte blanche au organisation c’Est au niveau de la pub, incriptions, chrono, gestion de la course, horaire etc… La Fédé coute une fortune à tout le monde. aller prendre un example sur le ski alpin, c’Est sa coche, standardisé a grandeur du canada pour les réglements de course et les facons de faire mais pour le reste, carte blanche au organisations, s’il se plantent, c’Est leur problème.