Christian Mayer a sa façon bien à lui de décrire les évènements. Fin observateur, pince-sans-rire, ses textes, que l’on peut lire dans le site (nouvelles) du club cycliste les Espoirs de Laval, ne manquent pas d’intérêt.
«C’est devenu une sorte de «running gag» dans le petit monde de la Coupe du Québec. La température est instable et vous voulez savoir quand il risque de pleuvoir? L’infocourse de la FQSC sera plus fiable et plus précis que Météomédia: la prochaine averse est prévue à l’heure du départ de la course sur route des cadets! Ça marche à tous les coups, ou presque…», raconte-t-il, à la suite des péripéties vécues par les coureurs, en fin de semaine, dans Portneuf.
Le président du club enchaîne avec les meilleurs performances de l’équipe. «En pee-wee, Julien Bourassa pointe à la 3e place d’une course-éclair chez les garçons (moins de 20 minutes!), alors que Sandrine et Andréanne Brière-Dulude finissent respectivement 9e et 12e chez les filles. Pour ce qui est des minimes, la meilleure performance est à mettre au crédit de Jérôme Corneau, lui aussi troisième au sprint final des gars.»
Puis vint la pluie et un virage un peu trop étroit qui a provoqué chutes et dégâts! «À l’issue de ces 55 kilomètres où il ne s’est pas passé grand-chose, les quelque 40 cadets garçons arrivent massés dans le dernier virage, prélude à un sprint de 300 mètres. Certains ont-ils été trop optimistes, d’autres ont-ils joué des coudes? Peu importe: le virage est trop étroit pour leur enthousiasme et c’est la chute! Tous se relèveront heureusement sans trop de mal, mais plusieurs franchiront la ligne à pied, leur vélo à l’épaule… et pas toujours en un seul morceau. David Onsow et Olivier Delaney s’en sortent le mieux et ferment la marche du «top ten», alors que Simon-Pierre Gauthier et Charles Bourassa, entre autres, font les frais de cette cascade», raconte Christian Mayer.
«Scénario similaire chez les filles: alors qu’un léger crachin s’est remis à tomber et rend ce fameux dernier virage extrêmement glissant, un faux mouvement d’une cycliste de tête provoque la chute de Tennessee Mayer, pourtant bien placée pour lancer son sprint, puis d’Amélie Bruneau. Toutes deux repartiront pour franchir la ligne, mais Amélie passera quand même une partie de la nuit aux urgences pour soigner quelques bobos. Le moins qu’on puisse dire, c’est que les Espoirs de Laval auront payé un lourd tribut à ce virage! Il en résulte chez les filles un podium inusité, puisque ce ne sont ni Tennessee, ni Audrey Bernard qui l’emportent pour la première fois de la saison, mais Josianne Bonneau (Acidose Lactique), laquelle n’a pas laissé passer sa chance.»
Bref, je vous invite à lire le reportage de Christian Mayer… basé, bien sûr, sur les performances du club dont il est le président, mais toujours étoffé. Comme on dit: le gars sait de quoi il parle… et il sait comment le dire!
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