Récession, incapacité de s’adapter aux nouvelles tendances, concurrence féroce? Toutes les raisons sont bonnes pour expliquer la fermeture d’un commerce.
Dans la région de Québec, les boutiques associées à l’activité physique et au vélo n’ont pas eu la vie facile, au cours de la dernière année.
Preuve en est qu’une autre boutique, Québec Sportif, fermera bientôt ses portes, après avoir eu pignon sur rue pendant de nombreuses années, dans la Vieille Capitale (n’en déplaise à notre vénérable maire).
C’est une véritable institution qui, cette fois, va disparaître et, encore une fois, elle saluera les consommateurs de la région avec une vente de fermeture qui fera bien des heureux… confirmant, ainsi, un sérieux malaise dans le commerce de détail spécialisé.
Après Gagné Vélo Ski, qui était situé à moins de 500 mètres de Québec Sportif, il faut se demander si d’autres ne subiront pas le même sort, avant longtemps… des deux côtés du fleuve, nous disent certaines sources. Dans ce secteur (Bouvier/Marais/Pierre-Bertrand) sans doute saturé, on retrouve une panoplie de commerçants plus ou moins spécialisés: La Vie Sportive, Lessard Bicycles, GTH, Hype, Vélo 2000 et on en oublie sans doute…
Les chasseurs d’aubaines en profitent, mais si, à terme, les spécialistes ferment et on laisse tout le marché aux généralistes, aux grandes chaînes et à internet, il reste quoi comme service après-vente, comme retombée dans la communauté?
Pour nous joindre: clemelin@sdvmag.com .
« Les chasseurs d’aubaines en profitent, mais si, à terme, les spécialistes ferment et on laisse tout le marché aux généralistes, aux grandes chaînes et à internet, il reste quoi comme service après-vente, comme retombée dans la communauté? »
C’est triste, mais en même temps, le consommateur en a un peu ras le bol de toujours faire les frais.
Faudrait qu’on nous explique la (parfois) très grande différence de pris entre une composante prise sur internet ou encore en boutique? Ou pire encore, aller faire un tour juste un peu au sud et la différence est MARQUANTE. Pourquoi? Autre question, comment ce fait t’il qu’il y a des boutiques dans la région d’Ottawa qui sont capable de vendre en ligne à 30-40% de rabais sous un autre nom via ebay mais qui ne sont pas capable d’offrir le même prix sur le plancher? D’accord, il se cache pour le faire, mais il faudrait arrêter de prendre les gens pour des valises.
Service? Très important, sauf que dans bien des cas, la boutique vous chargera quand même pour l’installation de votre pièce… Alors, à quand l’ouverture de centre de service uniquement? Une piste de solution?
Simon, je ne veux pas nécessairement défendre les boutiques, mais avec un «mark up» de 50% sur le prix de détail suggéré par le distributeur ou le fabricant, comment les boutiques peuvent-elles garder un inventaire pour service rapide, payer leur personnel (création d’emplois locaux), payer les taxes, l’électricité, l’entretien et la location ou l’achat de leur bâtisse… et offrir un escompte de 40%?
Par ailleurs, les boutiques offrent des rabais de 10-15 et même 25% à presque tout le monde, ou, à tout le moins, aux membres de clubs cyclistes, de Vélo Québec, etc…
Le problème des coûts, au Québec, est lié à divers facteurs. Faudrait peut-être demander aux intermédiaires (distributeurs, grossistes…) de nous expliquer. Eux aussi prennent une part et imposent souvent des minimums d’achats aux commerçants…
Au bout du compte, bien sûr, c’est le consommateur qui paye, mais il y a toujours moyen de faire de bonnes affaires dans les boutiques. Les ventes à rabais commencent en juin!
Enfin, que pensez-vous de quelqu’un qui va chercher une commandite dans une boutique et qui achète ses articles de vélo sur internet?
La différence de prix sur internet et en boutique est assez facile à calculer:
La TVQ:
La TPS:
Les frais de douanes (droits et taxes)
les frais de transport …
Je ne parle pas du taux de change, de la garantie, de la salle de montre, du vélo démonstrateur pour essais routier, ni de tous les conseils et informations données aux clients et d’endurer pendant une heure le plus téteux des clients qui veux saver les taxes, payer avec sa carte de point, négocier le prix sans acheter, etc.
Selon l’arguement du: «c’est le consomateur qui paye», ça revient à dire qu’on a raison d’exploiter de la main d’oeuvre à bon marché (outre-mer) pour faire sauvé quelques $ au consomateur.
Consommer dans sa communauté est un geste social ou il y un échange entre un produit ou un service et une somme d’argent.
Quel commerce pourrais se permettre de vendre ses produits plus chère qu’un autre aujourd’hui ?