De son propre aveu, Raphaël Gagné se sent bien dans les pentes de Bromont. Facile à comprendre, c’est là qu’il a signé sa première épreuve de la Coupe Canada senior, l’an passé.
Dimanche, il était de retour sur les lieux de cette première conquête et il en a profité pour reprendre SA place sur la plus haute marche du podium.
Voici le compte-rendu qu’il nous a fait parvenir, à la suite de cette Coupe du Canada disputée à Bromont.
Quoi de mieux que de prendre le premier rang, à Bromont, là où j’avais gagné ma première Coupe Canada senior, l’année dernière. Et particulièrement après un mois d’entrainement où l’on ne sait jamais trop où notre forme se situe.
La course s’est bien déroulée pour ma part, j’ai été prudent et j’ai fait attention à mon vélo puisque nous avions des conditions de course très difficiles. Plusieurs coureurs ont abandonné en raison de bris mécanique. Le parcours était très très glissant et boueux, plusieurs des sections techniques étaient à la limite du praticable et certaines montées étaient trop glissantes pour les monter sur le vélo.
J’ai fait un départ conservateur en deuxième position et, à ma grande surprise, j’avais déjà pris la tête après un demi tour des cinq que nous devions compléter, loin de la stratégie que je m’étais fixée avant la course. En fait, je n’ai jamais été en difficulté durant la course, signe que mon niveau de forme a fait un bond depuis un mois. Dans les montées, mes jambes ont bien collaboré et dans le technique, j’ai bien fait le travail enprenant de bonnes lignes et en évitant tout les facteurs de risque. À une semaine des Championnats canadiens (à Saint-Félicien), tout cela est très encourageant.
J’ai gagné avec un chrono de 1h53min52sec, 1min5 devant Andrew Watson de l’Ontario qui a pris le 2e rang. Je sens que je récupère bien de toutes les intensités que j’ai faites et de l’énergie déployée lors du Tour de Beauce.
Je crois que la préparation va bon train pour les coupes du monde qui auront lieu au Mont-Sainte-Anne et à Bromont dans trois et quatre semaines.
À noter que le support de mon équipe Maxxis-Rocky Mountain dans des conditions aussi difficile a fait toute la différence.
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