Convoquée par la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC), à la demande de Jean-Yves Labonté, la réunion des organisateurs de courses cyclistes sur route a eu lieu le samedi 4 décembre, à l’Hôtel Le Dauphin, à Drummondville.
Malgré la neige du matin qui rendait la circulation parfois hasardeuse, 24 personnes, dont deux représentants du club Proco (Sylvie Savard et Pierre Sainte-Marie), au Lac-Saint-Jean, étaient présentes. Elles ont toutes, au cours des quatre heures qu’a duré la réunion, exprimé leur point de vue sur les réalités, et les difficultés que, parfois, doivent affronter ceux et celles qui organisent des compétitions cyclistes, sur les routes du Québec.
La sécurité, le calendrier, la participation des coureurs (essoufflement, particulièrement chez les jeunes… et leurs parents), le travail des commissaires, les bénévoles, le financement et les commandites, la visibilité et les communications, sont quelques-uns des points qui ont été abordés, pendant cette rencontre qui s’est déroulée sur un ton cordial et positif, malgré les interrogations, inquiétudes et doléances qui ont été exposées en quelques occasions.
C’est la première fois qu’une telle rencontre a lieu. « Dans les commissions d’orientation, on n’a jamais le termps de discuter de ça », a déploré Alain Levasseur, relationniste des Dynamiks de Contrecoeur, club cycliste qui organise la Nocturne, une course qui, comme le dit son nom, se déroule « à la noirceur ». Une situation que l’on entend bien corriger. « On espère en faire (de cette réunion) un évènement annuel », a indiqué Pierre-Étienne Grégoire, directeur des évènements au comité directeur route et piste, en début de séance… propos qu’il a repris à la fin de celle-ci, avec la nuance suivante : « on a du matériel, on va amener ça au comité directeur… (et) on vous attend l’an prochain».
Josée Robitaille, directrice technique du secteur route et piste, à la FQSC, animait la rencontre. Trois points, selon elle, feront l’objet, à court terme, d’une attention plus particulière : l’aspect sécurité lors des courses / respect du code de la route par les coureurs; le développement de commissaires et d’opérateurs de photo-finish pour faciliter l’obtention des résultats et leur transmission aux médias; l’analyse des besoins financiers des organisations et l’évaluation, par la suite, des façons d’éviter les déficits.
L’auteur de ces lignes, présent à cette rencontre pour « écouter et comprendre », en a profité pour livrer un message sur l’importance des communications et la visibilité que les organisateurs doivent donner à leur(s) évènement(s) s’ils veulent contribuer encore plus et encore mieux au développement du cyclisme en sol québécois. Car le développement de tout produit – je regrette d’associer le cyclisme à un produit, mais… – passe par la visibilité et la perception que le public en a.
Nous y reviendrons.

Les participants, devant l'abondance des sujets, ont poursuivi les échanges pendant l'heure du lunch.