Québec, 9 septembre 2011 (Sportcom) – Des quatre Québécois en lice, au Grand Prix Cycliste de Québec, Dominique Rollin (FDJ) a été le meilleur en terminant en 20e place, accusant un retard de 1min 23s. David Veilleux (Europcar) suit tout juste derrière en 22e place dans le même temps que Rollin.
Martin Gilbert et François Parisien, tous deux de Spidertech-C10, ont été contraints à l’abandon.
Protégé par ses coéquipiers, Dominique Rollin croyait qu’il serait de la partie dans le final, mais c’était sans compter sur les attaques répétitives de Philippe Gilbert, qui ont vidé les cartouches de plusieurs, dont lui.
« (Philippe) Gilbert a attaqué à un tour et demi de la fin et malheureusement, nous étions juste un peu derrière et nous nous sommes fait prendre dans une cassure », a indiqué Rollin, qui était dans la roue de l’éventuel vainqueur au début de l’avant-dernier tour.
« C’était un hasard et j’aurais aimé y être au tour suivant, a-t-il poursuivi. Nous avons donc dû faire une course de rattrapage. C’est frustrant, car j’avais des gars qui travaillaient pour moi et j’avais les jambes pour être dans le final. Nous voulions classer un gars dans les dix premiers », a-t-il laissé tombé, visiblement déçu.
Pour sa part, Veilleux était tout de même satisfait malgré la fatigue qui se lisait sur son visage.
« Ce n’était pas facile! À un moment, j’ai regardé le compteur et il restait encore 100 kilomètres, alors je savais que ce serait une longue journée. Je suis content et je me sentais bien », a expliqué Veilleux, de Cap-Rouge, ajoutant qu’il a commencé à puiser dans ses réserves à trois tours de la fin.
« Je ne suis pas dans les dix meilleurs au monde, alors je ne me fais pas d’illusions. Je n’ai pas pu suivre lorsqu’ils sont partis. J’ai tout donné et c’était beaucoup plus dur que l’an dernier, car les attaques sont survenues plus tôt. C’était fantastique d’entendre mon nom dans la foule. Ça m’a permis de faire les trois derniers kilomètres. C’était exceptionnel! »
« À trois tours de la fin, j’étais sûr que je finirais la course en tête, sauf qu’en l’espace de 5 kilomètres, j’ai commencé à avoir des crampes », a commenté François Parisien, originaire de Repentigny. « C’est arrivé sans avertissement, tout d’un coup dans la côte de la montagne et ensuite, dans la côte de la Potasse, j’étais fini. »
Même son de cloche du côté de son coéquipier Martin Gilbert, qui n’avait pas participé aux épreuves de l’an dernier en raison d’une blessure. Le Châteauguois a tout de même pleinement savouré sa première course de niveau WorldTour en sol québécois.
« Dans 99 % de nos courses, on n’entend pas notre nom dans la foule, alors quand tu montes des côtes, ça donne des frissons. C’est décevant et j’ai eu des hauts et des bas cette année. La saison prochaine sera une meilleure année », a soutenu l’athlète de 28 ans.